CHU de Tizi Ouzou : 4e semaine de grève au service de psychiatrie

18/11/2024 mis à jour: 16:23
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Le service de psychiatrie et addictologie du CHU de Tizi Ouzou - Photo : D. R.

Le service de psychiatrie et addictologie du centre hospitalo-universitaire Nedir Mohamed de Tizi Ouzou est paralysé depuis quatre semaines suite à une grève enclenchée par le personnel soignant exerçant au sein de cette structure.

Les grévistes réclament, à travers cette action de protestation, l’amélioration des conditions de travail comme ils énumèrent les insuffisances que connaît le  service en question. Ainsi, dans une requête adressée au directeur général du CHU de Tizi Ouzou, les protestataires soulignent que l’administration du CHU a été plusieurs fois interpellée, via des correspondances, mais, précisent-ils, sans réponse.

«De nombreux courriers sur la situation de notre service ont été adressés au directeur général mais sans suite. L’ensemble des soignants se sont même déplacés au niveau de l’administration mais, ils n’ont pas été reçus par le premier responsable du CHU », lit-on dans le document des grévistes. Ces derniers affirment, toutefois,  avoir été reçus par le directeur de l’unité et celui des ressources humaines qui leur ont, confient-ils, signifié qu’ils ne peuvent rien faire pour prendre en charge leurs doléances. «Nous avons rencontré, plusieurs fois, le DRH et le directeur de l’unité.

Ces derniers ont été unanimes, en rétorquant qu’ils ne peuvent rien faire et que la prise en charge de nos doléances est du ressort du directeur général», ajoutent les rédacteurs de la même missive  qui revendiquent, entres autres, l’acquisition  d’équipements médicaux, dont un appareil d’électro-convulsivothérapie (ECT) et un simulateur magnétique transcrânienne répétitive (TMS).

Ils demandent  aussi  l’aménagement de l’espace jouxtant le service pour les malades, la réhabilitation de l’amphithéâtre du service, l’installation des climatiseurs, des travaux de réparation des sanitaires qui sont dans un état déplorable et le renforcement de la sécurité.

D’ailleurs, selon eux, «plusieurs incidents  graves»  se sont produits dans le service en raison du «manque du personnel de sécurité».  Le versement de la prime  pour les infirmiers assurant les urgences, à l’instar de leurs collèges d’autres services,  est aussi parmi les revendications des grévistes qui maintiennent, disent-ils, le débrayage jusqu’à la satisfaction de leurs doléances. Par ailleurs, nous avons essayé de joindre le directeur général du CHU de Tizi Ouzou pour avoir l’autre son de cloche, celui de l’administration, mais nos tentatives sont demeurées vaines.      

 

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