Comme pour le jardin public du 11 Décembre 1960 au centre de Chlef, il sera procédé à la location par voie d’adjudication de l’autre jardin public nouvellement réalisé au sein de la ville nouvelle de Haï Besouna,
à la périphérie ouest du chef-lieu de wilaya. C’est ce qui ressort d’un avis d’appel d’offres lancé récemment par les services de la direction de l’administration locale (DAL) de la wilaya de Chlef. La mise en adjudication de ce grand espace vert, érigé au milieu des ensembles d’habitations, devra permettre de sélectionner le nouvel exploitant selon un cahier des charges, précise-t-on. Il faut rappeler que ce site naturel, premier du genre de cette dimension, a été achevé il y a plusieurs mois. Cependant, il demeure fermé au public, les autorités locales ayant toujours eu à cœur de confier ce type d’investissements par voie d’adjudication pour différentes raisons, notamment la gestion directe de l’espace, l’entretien continu de la végétation et des équipements d’accompagnement ainsi que l’amélioration des prestations au profit des utilisateurs.
L’autre jardin public du centre-ville a, lui aussi, fait l’objet de la même formule d’exploitation après avoir subi une grande opération de réhabilitation de fond en comble, à l’instar de la place de la Solidarité mitoyenne. Il convient de rappeler que ce jardin public, l’un des plus anciens du pays, est resté longtemps fermé au public du fait qu’il se trouvait dans un état de dégradation avancé. C’est pourquoi, les pouvoirs publics ont décidé de ne plus tolérer ce genre de situation en insistant plus particulièrement sur une gestion rigoureuse de ces espaces verts, afin de les maintenir constamment en bon état de fonctionnement, au grand bonheur des nombreuses familles avides de ces lieux de détente et de loisirs, compte tenu du déficit criant accusé dans le domaine, et ce, bien que d’autres infrastructures et sites demeurent étrangement inexploités, comme le nouveau parc de loisirs de Haï Nasr, dans la banlieue sud de la ville de Chlef.
Quel sort pour le parc de loisirs ?
Cet investissement, qui a été réalisé sur le budget du ministère de l’Environnement, demeure toujours privé des équipements de jeux et de divertissement nécessaires. Aucune information officielle n’a été fournie par les services concernés quant au sort réservé à cet espace qui s’étend sur 25 ha. Quoi qu’il en soit, la population locale interpelle les autorités concernées pour se pencher en urgence sur la situation de ce parc de dimension régionale, comme pour les portions de forêts périurbaines nécessitant d’être transformées en espaces récréatifs autour du chef-lieu de wilaya.