Aucune mesure concrète n’a été officiellement adoptée et annoncée concernant le sort réservé à ce grand parc, étalé sur 25 hectares, et qui gagnerait à être mieux exploité au profit des familles chélifiennes.
Au moment où un effort particulier est consenti par les pouvoirs publics pour réhabiliter les espaces verts dans la commune de Chlef, le nouveau parc de loisirs de Haï Nasr, dans la banlieue sud de la ville, demeure étrangement inexploité. Il a été parfois ouvert au niveau des espaces verts pour accueillir des familles accompagnées d’enfants, surtout durant les chaudes soirées d’été.
On espérait une issue rapide et définitive à ce dossier lors de la récente visite de la ministre de l’Environnement sur le site en question, mais aucune mesure concrète n’a été officiellement adoptée et annoncée concernant le sort réservé à cet espace de 25 hectares, lancé par le ministère de l’Environnement, à l’instar des autres parcs citadins du pays.
L’investissement, qui a coûté, pour rappel, plus de 40 milliards de centimes, n’a malheureusement pas été complété par les équipements de jeux et de loisirs nécessaires. Il a été confié à un exploitant privé en mai 2018 mais la concession n’est pas allée à son terme à cause d’un différend entre ce dernier et l’APC en place à l’époque.
Depuis, la gestion du parc de loisirs de Haï Nasr a été retirée à la municipalité locale avant d’être restituée à la direction de l’environnement de la wilaya. Cela n’a cependant pas changé grand-chose à la situation regrettable que connaît ce lieu de villégiature tant attendue par les habitants de Chlef et d’autres localités.
On ne sait pas réellement ce qui bloque le parachèvement de ce jardin urbain à travers l’investissement privé, comme cela a été le cas pour les autres parcs de loisirs mis en service dans d’autres wilayas ? Alors à quand la fin de cette situation incompréhensible et pénalisante pour la population de la région, qui persiste depuis plus de trois ans ?