Chlef est apparemment la ville la plus chaude du nord du pays où la température a grimpé depuis quelques semaines jusqu’à 47 degrés. Mais cela n’a pas empêché l’activité socioéconomique de continuer à fonctionner plus ou moins normalement.
Les habitants ont appris quand même à vivre avec ces fortes chaleurs qui caractérisent la région en été. D’où l’utilisation à outrance des appareils de climatisation, de jour comme de nuit, avec les coûts que cela engendre pour les familles.
En effet, les agents et travailleurs d’institutions, de services de l’Etat et des communes, ainsi que des entreprises de production industrielle et les transporteurs publics, continuent d’assurer le service, aussi bien sur la voie publique que le long des routes, aux principaux carrefours ou devant les édifices et services publics de la ville, comme nous avons pu le constater ces dernières heures.
C’est le cas aussi des agents d’exploitation présents en permanence devant les fours industriels des entreprises de production, telles que la cimenterie et la Nouvelle Verrerie d’Oued Sly, et la Ceramit de Sidi Akkacha. Trois fleurons de l’industrie nationale qui ont assuré leur modernisation et leur adaptation aux exigences du marché national et extérieur. La circulation reste dense et les gens vaquent normalement à leurs occupations, sans toutefois se conformer, pour certains, aux consignes de protection contre les effets de la chaleur.
Ce qui est essentiel pour eux, c’est la disponibilité d’eau et d’électricité de manière régulière et suffisante, deux commodités plus qu’indispensables dans les foyers en cette période de forte canicule. L’APC du chef-lieu de wilaya et sur recommandation du wali de Chlef s’est déjà lancée dans la réalisation de fontaines publiques au centre-ville pour les besoins de consommation et d’hydratation des visiteurs, piétons et personnes âgées.
Aussi, devant la persistance du climat d’extrême chaleur à Chlef et dans d’autres régions, la nécessité s’impose d’accorder une attention particulière aux travailleurs et personnels exerçant sur la voie publique ou sur les chantiers de réalisation ou encore pour les occupants des «chalets» plus exposés à la chaleur à la périphérie de Chlef et dans la commune de Chettia.L’aménagement d’horaires, par exemple, pour certaines catégories de travailleurs exerçant sous une chaleur accablante, est vivement souhaité pour éviter certaines complications liées à leur exposition prolongée au soleil par des températures dépassant les 48 degrés.