«Construire une ville belle, moderne et sûre», tel était le slogan sous lequel était placée la reconstruction de la ville de Chlef après le violent tremblement de terre du 10 octobre 1980.
Si cette opération d’envergure a pu être menée à terme et les recommandations des experts respectées à de fortes proportions en matière de construction selon les règles définies, il n’en reste pas moins que l’esthétique du cadre bâti et la qualité des milieux urbains laissent beaucoup à désirer à la périphérie du chef-lieu de wilaya.
Le phénomène tend malheureusement à prendre de l’ampleur, comme on peut le constater aux entrées sud de la ville et le long des principaux axes routiers menant au centre-ville. Un spectacle désolant qui est nettement visible de part et d’autre du tronçon routier Chlef-Sendjas, de la voie de l’autoroute Est-Ouest allant d’El Moussalaha à Oued Sly et le long de la bretelle de l’autoroute au niveau de Kefafsa.
Les atteintes répétées à l’urbanisme ont amplement défiguré le visage de Chlef en périphérie. «Y a-t-il une politique urbaine de la ville ?» s’interrogent des spécialistes et des habitants de Chlef. Pour eux, les dommages causés au paysage urbain autour de la capitale du Cheliff doivent inciter les services concernés à intervenir pour y mettre fin en appliquant scrupuleusement la réglementation en vigueur en matière de construction.