Chlef : La propreté de la ville nécessite une mobilisation collective

27/06/2024 mis à jour: 02:18
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En dépit du travail gigantesque déployé quotidiennement par les agents de nettoiement de la commune du chef-lieu de wilaya, la prolifération des déchets ménagers reste une problématique récurrente difficile à résoudre car relevant, pour une large part, de l’incivisme de certains habitants et autres usagers de la route.

En effet, les bacs à ordures installés le long des voies publiques et des cités d’habitation sont devenus des points noirs avec la dispersion et l’entassement des sacs poubelles autour des bacs à ordures. Il s’en dégage une odeur à vous couper le souffle, surtout durant les chaudes journées estivales, autant pour les agents d’enlèvement des ordures que pour les riverains et les passants. 

A quoi cela-est-il dû et comment remédier à ce problème qui persiste malgré les campagnes de nettoyage consécutives lancées par les pouvoirs publics à travers les agglomérations de la ville de Chlef ? La collectivité locale a-t-elle les moyens adéquats (camions à bennes-tasseuses et personnels d’intervention) que nécessite cette tâche énorme au quotidien ? Il faut dire que l’urbanisation accélérée et étendue du chef-lieu de wilaya, surtout dans sa rive sud, nécessite des moyens importants (humains et matériels) pour faire face aux besoins croissants dans le domaine. 

Il n’empêche que l’effort colossal consenti par les agents et responsables des services de nettoiement, continuellement mobilisés à cet effet mérite d’être souligné. Ils sont présents régulièrement pour assurer l’enlèvement des ordures dans les différents quartiers et coins de la ville. 

Mais le maintien des lieux en état de propreté constant relève aussi de la responsabilité des résidents, des usagers et des riverains, qui doivent respecter les horaires de passage des camions en charge de la collecte et du transport des déchets ménagers. 

A ceux-là s’ajoutent les automobilistes qui ramènent avec eux leurs sacs poubelle pour les déposer anarchiquement sur les bacs à ordures installés le long des voies publiques, comme c’est le cas pour la route urbaine allant de la zone 11 à Hai Nasr jusqu’à Hai Zitoune, au centre-ville. Le spectacle est désolant pendant la journée autour des points de collecte où sont jetés et éparpillés les sacs poubelles, formant des monticules d’immondices dans l’indifférence presque générale. 

Quoi qu’il en soit, la ville de Chlef, qui constitue un carrefour régional très fréquenté, a besoin plus que jamais de solutions concertées et efficaces pour faire face à la problématique de la gestion des déchets ménagers et ses conséquences sur l’environnement urbain et le cadre de vie des citoyens.                   

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