Que ce soit sur la RN 19 Chlef-Ténès, la RN 4 vers Oran et Alger, le chemin de wilaya Oum Drou-Beni Haoua ou aux entrées et sorties de la ville de Chlef, la circulation se complique encore avec de fréquents embouteillages ralentissant sensiblement le trafic routier.
Pourtant, l’Etat avait engagé un ambitieux projet qui consistait en la réalisation d’une pénétrante entre le chef-lieu de wilaya et la ville côtière de Ténès, sur 50 km. Malheureusement, le chantier est à l’arrêt depuis plusieurs années sans que l’on sache vraiment le sort qui lui a été réservé.
De même, un projet d’étude de dédoublement de l’ancienne route reliant ces deux villes (36,5 km) a été lancé mais l’opération attend sa finalisation et son inscription. Dès lors, on peut facilement imaginer le calvaire que subissent les usagers au quotidien, surtout à l’entrée de Ténès et sur le tronçon routier entre Ouled Fares et Bouzeghaia. L’autre point noir de la circulation est situé sur l’intersection d’Oum Drou, à l’est de Chlef, sur la RN 4 Alger-Oran.
Là aussi, il faut s’armer de patience car les embouteillages et les longues files d’attente sont fréquents à cet endroit. Le même problème se pose avec acuité à l’entrée nord de Chlef, notamment sur le pont du Cheliff, et à l’entrée sud faisant la jonction avec la RN 19 Chlef-Tissemsilt et la bretelle de l’autoroute Est-Ouest. A ce rythme, le trafic routier risque encore de se compliquer sachant qu’un nombre important de véhicules des communes de la wilaya et des régions limitrophes convergent quotidiennement vers la capitale du Cheliff.
Un carrefour régional qui manque aussi cruellement de nouvelles infrastructures routières (voies d’évidemment et passerelles) pour pouvoir faire face à la demande croissante des usagers. Il est donc urgent, selon des spécialistes avisés, de créer davantage de voies et de routes pour alléger la circulation sur les principaux axes routiers desservant la ville de Chlef et les autres destinations importantes de la wilaya.