Malgré la présence de trois principaux intervenants (transporteurs privés présents en grand nombre, l’entreprise publique de transport urbain et les taxis privés) opérant quotidiennement dans les transports urbains dans la ville de Chlef, des dysfonctionnements et des insuffisances persistent dans le domaine, au grand désappointement des usagers.
Nous citerons notamment les faibles dessertes desservant certaines lignes en périphérie en dépit de l’existence d’un parc de transport important, l’absence d’horaires précis de passage des bus alors que ces derniers sont censés circuler en continu, certains d’entre eux observant souvent des arrêts prolongés au terminus pour faire le plein avant de redémarrer. D’où le manque criant de bus de transport aux horaires de pointe, généralement en début de matinée et en fin d’après-midi.
Ajoutez à cela l’inexistence d’un vrai service minimum dans les transports collectifs pendant le vendredi et dans la soirée durant la semaine. Seuls les taxis privés continuent plus ou moins d’assurer le service mais les prix pratiqués ne sont pas souvent à la portée de toutes les bourses. Du coup, l’entreprise publique de transport urbain (ETUC) de Chlef peut jouer un rôle important dans l’amélioration des transports en commun dans la ville. Pour ce faire, elle a besoin d’être renforcée en moyens matériels afin de lui permettre de consolider et de développer son activité au chef-lieu de wilaya.
Il convient de rappeler que cette entreprise est opérationnelle depuis 12 ans, desservant les grandes agglomérations de la ville ainsi que les gares routières et la gare ferroviaire. Quoi qu’il en soit, il est devenu nécessaire, selon les usagers, de renforcer le rôle de l’ETUC et de mettre en place un système d’organisation des transports collectifs en général en privilégiant surtout la qualité à travers la modernisation du service et un contrôle rigoureux de l’activité.