Du coup, ces précipitations ont fait remonter le niveau d’eau d’une grande partie des oueds asséchés de la région, mais sans causer de dégâts matériels, hormis des déversements d’eau sur les routes et certains lieux et établissements publics, nécessitant l’intervention de la Protection civile pour pomper et évacuer les eaux pluviales.
Dans l’ensemble, ces pluies enregistrées rarement à cette période de l’année (entre fin mai et début juin) ont eu un impact positif sur l’agriculture, la nappe phréatique et l’environnement naturel. En effet, sur le plan agricole, les récentes précipitations sont particulièrement profitables, selon des fellahs, pour l’arboriculture et les cultures maraîchères qui ont besoin d’eau en cette période de l’année caractérisée généralement par un climat chaud. Une période marquée annuellement par le lancement de la campagne d’irrigation de la plaine du Cheliff à partir des deux barrages de la wilaya.
On ne connaît pas pour le moment la situation exacte des apports de ces pluies sur ces ouvrages hydrauliques, mais on sait toutefois que le barrage de Sidi Yacoub, au sud-ouest de la wilaya, et qui est utilisé pour l’AEP et l’irrigation, reçoit, lors des fortes précipitations, des quantités d’eau appréciables. Cependant, pour ce qui est du barrage d’El Karimia, réservé exclusivement à l’irrigation, son niveau demeure très bas, selon les dernières informations communiquées à ce propos.
Une situation qui persiste malheureusement depuis des années. Par ailleurs, les récentes pluies tombées en particulier sur le centre et le nord de la wilaya, ont eu un impact positif sur l’état des oueds traversant les zones urbaines, en nettoyant leurs lits des résidus entassés et des eaux usées stagnantes, entre autres.