La wilaya de Chlef regorge d’énormes opportunités économiques qui ne demandent qu’à être valorisées et exploitées dans les secteurs de l’agriculture, de l’industrie, du tourisme et des services.
C’est un enjeu important pour les collectivités locales et les secteurs en question afin de favoriser la relance et le développement des investissements productifs et de stimuler la création d’emplois.
Ceci d’autant plus que le gouvernement a décidé d’une série de mesures pour encourager l’investissement privé à travers la levée des obstacles administratifs et les contraintes foncières et ce, dans un climat d’affaires favorable à l’attractivité des investisseurs nationaux et étrangers.
Cela doit être une priorité absolue pour les institutions et services concernés dans le cadre de la mise en œuvre des programmes de développement local, compte tenu des besoins sans cesse croissants exprimés dans le domaine.
Dans cette optique, l’Etat avait lancé un projet de construction de deux grands parcs industriels à Boukadir et Oued Sly, le long de la ligne de chemin de fer et de l’autoroute Est-Ouest. Cependant, ces deux espaces de 200 et 100 hectares, ne sont toujours pas prêts pour différentes raisons.
Du coup, une cinquantaine d’investisseurs positionnés sur le site de Boukadir depuis 2021, attendent de prendre possession de leurs lots de terrain respectifs. Il en est de même pour d’autres investisseurs qui étaient retenus au niveau de la zone d’expansion touristique d’Ain Hamadi, dans la commune d’El Marsa, sur le littoral ouest de la wilaya.
Là aussi, on attend l’aménagement de ladite ZET à l’instar des deux autres prévues à Mainis (Ténès) et Tigheza (Beni Haoua). Pour rappel, ces trois zones ont bénéficié récemment de la décision de levée du gel sur les projets de leurs aménagements.
Cette dernière opération devrait permettre la concrétisation des projets d’investissement initiés par des opérateurs nationaux, selon les besoins exprimés en la matière.
Le tourisme balnéaire n’est pas en reste puisqu’il accuse un déficit énorme en équipements d’accueil, tels que les hôtels et restaurants classés.
Pour sa part, le secteur de l’agriculture manque cruellement d’investissements d’accompagnement de certaines filières, comme les unités de transformation, la logistique des activités annexes et les centres de conditionnement et de tri.
Ce qui permettra de développer et promouvoir la filière des agrumes dans la perspective d’exportation de ce produit.