Les décharges sauvages prolifèrent à travers les communes de la wilaya de Chlef, représentant ainsi une sérieuse menace pour l’environnement et les forêts environnantes.
Pour tenter d’y remédier progressivement, une commission composée des services de la Conservation des forêts de la wilaya et des représentants des directions de l’environnement, des travaux publics et du tourisme et des APC concernées a préconisé un recensement général des dépôts sauvages d’ordures et la mise en place d’un plan d’éradication et de prévention de ces points noirs, sources de pollution de l’environnement et de dégradation du couvert végétal autour des zones rurales et urbaines.
Ces dispositions ont été annoncées suite à des inspections des lieux, notamment à Chlef et Beni Bouattab, au pied du mont de l’Ouarsenis.
Des agents du district des forêts d’El Karimia ont, en effet, effectué tout récemment une sortie à la forêt d’Etat de Beni Bouattab pour constater de visu la décharge sauvage érigée au milieu du périmètre forestier, et ce, en présence des représentants de la Conservation des forêts, de la Protection civile, de la direction de l’environnement et des travaux publics, ainsi que du président de l’APC de Beni Bouattab, a indiqué jeudi la Conservation des forêts de la wilaya de Chlef Auparavant, le 19 mars, une mission similaire a concerné la forêt périurbaine entourant l’agglomération de Lala Aouda, dans la commune de Chlef.
Le même constat a été fait par une commission composée de représentants de la Conservation des forêts et des directions des travaux publics, de l’environnement et du tourisme.
Cette sortie d’inspection, selon les mêmes services des forêts de Chlef, a été organisée à l’effet d’identifier les dépôts sauvages d’ordures créés dans et autour de ce vaste espace forestier qui s’étend jusqu’aux cités limitrophes d’El Hassania et de Chorfa.
D’où l’urgence donc d’engager le plus tôt possible des mesures concrètes pour réhabiliter et protéger ce couvert végétal ainsi que les superficies forestières de pins d’Alep menacées par l’avancée du béton à la périphérie sud-est de la ville de Chlef, notamment à Haï Nasr et Ouled Mohamed.