Bien que situées à la périphérie de la ville de Chlef, non loin du siège des administrations et institutions locales concernées, certaines cités d’habitation sombrent dans la précarité avec leur lot de routes dégradées, de prolifération de dépôts d’ordures et d’un environnement malmené dans l’indifférence presque générale.
C’est malheureusement le lot quotidien de plusieurs quartiers et agglomérations autour du chef-lieu de wilaya. De fait, de nombreuses voies de circulation n’ont quasiment pas été entretenues ni réhabilitées depuis des années dans les périphéries sud et ouest.
Nous voulons pour preuve les réseaux routiers entièrement dégradés du lotissement de Hai Zitoun et de Lala Ouda, les routes secondaires des zones 4 et 10 de Hai Nasr, les principales voies d’accès de l’agglomération de Chorfa à partir du marché de proximité et de certaines cités érigées aux alentours de cette localité.
Le centre-ville n’est pas en reste avec les crevasses et stagnation des eaux pluviales sur l’accotement du pont principal de Hai Meddahi ainsi que la voie éventrée par des travaux, qui longe la nouvelle cité administrative. Il faut dire que le phénomène des portions de routes défoncées et non revêtues a tendance à prendre de l’ampleur dans la ville sans que des mesures soient prises pour limiter les dégâts.
«Où est passé le projet tant promis de restructuration urbaine des cités périphériques abritant les ensembles de logements en préfabriqué construits après le tremblement de terre de 1980 et que fait-on pour freiner les constructions tous azimuts qui explosent autour de ces zones sans qualité esthétique ni architecturale ?», s’interrogent des habitants de ces banlieues.
De même, on s’interroge sur le sort de ces espaces forestiers périurbains exposés à des agressions de toutes sortes, en particulier à Hai Nasr et Ouled Mohamed .Ils nécessitent plus que jamais d’être réhabilités et protégés au moment où la ville de Chlef, connue par son climat chaud en été, manque cruellement d’espaces verts et de lieux récréatifs .Mais au même moment , l’unique espace public érigé au milieu de la cité administrative de Hai Zitoune est peu entretenu et laissé à l’abandon !