Le lancement d’une réfection partielle du stade Mohamed Boumezrag de Chlef et la domiciliation de l’ASO hors de ses bases, plus exactement à Relizane, a remis sur le tapis le problème récurrent de déficit de stades de football destinés aux compétitions pour les clubs de l’élite, notamment l’ASO et son voisin le MCB Oued Sly.
En effet, l’unique stade de football en question, construit dans les années 1970, s’est avéré franchement inadapté à l’évolution des besoins et aux exigences de la compétition. Ce qui a nécessité le lancement, depuis août dernier, à l’initiative des autorités locales, d’une opération de réhabilitation partielle de cette infrastructure de 18 000 places, qui n’a touché que les vestiaires, les tribunes officielles et la pelouse en tartan. Quant aux tribunes dans un état de délabrement avancé, elles devront encore attendre …
Or, pour les différents acteurs de football dans la région, la ville de Chlef a surtout besoin d’un nouveau stade répondant aux exigences de la discipline et des clubs, et insistent particulièrement sur la relance de ce projet, annoncé en avril 2014 .Le choix du site a même été effectué à la sortie sud -est de la ville de Chlef, à proximité de l’autoroute est-ouest, et ce, en présence des autorités locales en place à l’époque.
On ne sait pas encore si le projet en question a été gelé ou carrément abandonné. Toujours est-il que le sujet nécessite un éclaircissement de la part des services concernés. Le stade communal Chahid Maamar Sahli, l’un des plus anciens du pays, a besoin, lui aussi, d’une mise à niveau de ces capacités d’accueil extrêmement limitées. D’une capacité d’accueil de 10 000 places, il ne peut accueillir que les clubs de divisions inférieures et de la ligue 2, notamment le MCB Oued Sly.
Les autres stades communaux à travers la wilaya, ne sont pas en reste, puisque nombreux d’entre eux ont besoin de revêtement en tartan de leurs pelouses respectives.
Ce qui est valable pour le football, l’est aussi pour le volley ball, une discipline phare de la région et qui demeure aussi un pôle de développement reconnu à travers son club emblématique, le POC Chlef. L’unique salle omnisports où ce dernier s’entraîne et dispute ses rencontres officielles, nécessite à son tour un plan spécial de réhabilitation permettant son adaptation aux besoins nouveaux en la matière. Quoi qu’il en soit, la ville de Chlef qui a une longue tradition sportive, mérite tout de même une attention particulière des pouvoirs publics pour pouvoir rattraper son retard dans le domaine.