Le nouveau jardin public de Hai Bensouna, à la périphérie ouest de la ville de Chlef, tarde à être ouvert au public, bien qu’il a été achevé depuis des mois. Aucune information officielle n’a été fournie jusqu’à l’heure actuelle quant aux motifs de cette fermeture prolongée.
Ce que l’on sait en revanche, c’est que ce grand espace vert, érigé au milieu des habitations, devrait faire l’objet d’une gestion par concession, à l’instar de l’ancien jardin public du centre-ville qui est déjà géré par un exploitant privé, selon un cahier de charges régissant ce type d’équipements publics. Cette formule de gestion est privilégiée par les autorités locales pour des impératifs de préservation et d’entretien continu de la végétation et des installations d’accueil et de loisirs. L’engouement pour ces lieux de divertissement et de détente est tel que de nombreuses familles n’hésitent pas à sortir le soir pour gouter aux plaisirs de la nature dans un cadre environnemental adéquat. Il faut rappeler que la ville de Chlef s’est dotée dernièrement de quatre espaces verts, dont un a été nouvellement réalisé et les trois autres ont fait l’objet d’une vaste opération de réaménagement et d’équipement.
Cependant, il reste encore beaucoup à faire pour redonner à la ville de Chlef sa végétation d’antan, aussi bien le long des voies de circulation qu’autour des quartiers et cités d’habitation. D’où la nécessité donc pour les associations et collectivités locales de programmer des campagnes de reboisement pour la plantation d’arbres sur la voie publique et autour des agglomérations urbaines.