Youcef Atal (Nice) a écopé de 7 matches de suspension, a indiqué la commission d’éthique de la Ligue de football professionnel (France), dans un communiqué publié, mercredi soir.
Rappel des faits. Au début de l’agression de l’armée israélienne sur Ghaza, l’international algérien et joueur de Nice, Youcef Atal, a partagé une vidéo d’un prédicateur palestinien condamnant l’agression de Ghaza.
Son Tweet a provoqué une réaction en chaîne d’hommes politiques français, à l’instar du maire de la ville de Nice, Christian Estrosi, du lobby israélien en France, de son club et des instances du football français. Il y a eu saisine du conseil de l’éthique de la LFP. L’OGC Nice a sur-le-champ interdit au joueur algérien de s’entraîner avec le groupe de joueurs professionnels. L’intéressé n’a pas tardé à supprimer sa publication et présenté ses excuses.
Mercredi soir, il a été auditionné en vision conférence. Ses arguments n’ont pas convaincu ses «juges» qui lui ont infligé une lourde sanction. 7 matches de suspension à partir du 31 octobre 2023. Sa suspension prendra fin après la trêve (février 2024). Ce n’est pas fini. Le parquet de Nice a ouvert une enquête pour «apologie du terrorisme et provocation à la haine et à la violence».
L’accusation est lourde. Il risquerait jusqu’à 7 ans d’emprisonnement. Après la prononciation de la suspension de 7 matches, le joueur et le club n’ont pas indiqué s’ils allaient faire appel ou non.