Centre anti-cancer de Tlemcen : Une infrastructure sans matériel fonctionnel

05/10/2023 mis à jour: 20:00
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Le centre anti-cancer de Tlemcen

L’infrastructure du centre anti-cancer de Tlemcen, qui a coûté pas moins de 500 milliards de centimes, les équipements autant, trois ans après son inauguration en grandes pompes, est loin d’offrir les services attendus par les décideurs et la population de sept wilayas de l’ouest du pays. 

En 2019, le centre, qui est régional puisqu’il doit accueillir des patients des wilayas de Tlemcen, Tiaret, Mostaganem, Relizane, Ain Témouchent, Tissemssilt et El Bayadh est quasiment à l’arrêt. 

A vrai dire, à l’origine de la dénonciation de cette situation de déliquescence, c’est la lettre d’un médecin qui a dévoilé toutes les carences au goût de scandales qui entourent cet hôpital.

 A commencer par les réserves enregistrées sur le projet bâti sur une terre fertile, d’où les énormes retards qui ont marqué les travaux.

Après son ouverture, le CAC, qui a accueilli 1107 cancéreux en 2019, n’a suivi réellement médicalement jusqu’au début de 2022 que… 19. Le plus étonnant, 7 médecins seulement sont en fonction pour une structure prenant en charge des malades d’une région de plus de dix millions d’habitants. 

C’est inquiétant, mais d’après des révélations, on note des «coupures d’électricité récurrentes qui paralysent les séances de soins, la non-utilisation du dispositif de conversion des émissions de gaz toxiques, ce qui représenterait un réel danger pour les malades et les personnels de l’hôpital, perturbations des lignes électriques reliées au service de radiologie, pas de contrat de maintenance instantanée…» Le plus grave, les équipements acquis à coups de milliards ne fonctionnent pas dans leur majorité pour diverses raisons. 

Ce qui fait que cette belle infrastructure fonctionnerait en-deçà de ses capacités prévues. La lettre du médecin l’estime à 10% de ses capacités.

 En plus des problèmes administratifs liés à son statut (le centre anti-cancer est géré par le CHU Damerdji Tidjani), les «spécialistes et les personnels médicaux et para médicaux éprouvent des difficultés pour se déplacer sur leur lieu de travail…» Le wali, avec un langage dur, a instruit les responsables à solutionner tous les problèmes en urgence pour le fonctionnement efficace de ce centre.      

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