La ville de Chlef renoue avec la canicule avec une humidité élevée, ce qui est plutôt inhabituelle à cette période de l’année.
Et ce sont les mêmes questions et les mêmes préoccupations qui reviennent manifestement à la surface concernant les moyens à mettre en œuvre pour réduire l’impact de la chaleur accablante sur les populations locales, surtout durant les chaudes soirées d’été. Des questions tout à fait légitimes du fait du manque crucial d’arbres et de verdure ainsi que d’espaces de divertissements autour de la capitale du Cheliff.
En tout cas, la caniculaire qui s’est déjà installée dans la vallée du Cheliff est annonciatrice d’un été aussi chaud et humide .Un phénomène qui s’est plutôt accentué depuis les années 1990 avec le changement climatique mondial mais aussi d’autres facteurs défavorables propres à la région, tels que la dégradation de l’environnement naturel, l’assèchement de l’oued Cheliff qui traverse la ville , l’urbanisation accélérée et la pollution générée par le flux important de véhicules qui affluent quotidiennement au centre-ville . Un effort a été tout de même consenti, ces deux dernières années, par les pouvoirs publics en matière d’amélioration du paysage urbain .Un effort qui s’est soldé par la récupération et la réhabilitation de l’ancien jardin public et de l’espace vert de l’Esplanade de la Solidarité , en plus de l’aménagement d’un grand espace vert dans la ville nouvelle de Hai Bensouna, à la périphérie ouest du chef-lieu de wilaya .
Cependant, ces actions, selon les habitants, s’avèrent insuffisantes par rapport aux besoins réels exprimés dans le domaine et du retard accusé dans l’exploitation et l’aménagement d’autres lieux de détente et de loisirs à la périphérie de la ville de Chlef, comme le nouveau parc citadin de 25 ha et les vastes forêts périurbaines d’El Hassania et de Hai Nasr.
La population locale n’en profite malheureusement pas malgré le climat extrêmement chaud qui caractérise la région et le déficit criant en ce type d’équipements indispensables. Il faut dire que le secteur des loisirs dans la wilaya est resté longtemps à la traine du développement local, comme en témoigne l’amère situation évoquée ci-dessus et l’absence quasi-totale de projets aquatiques et de piscines dans les agglomérations urbaines à la périphérie de la capitale du Cheliff.