Banque d’Algérie : Les banques autorisées à ouvrir des comptes de trésorerie devise
La Banque d’Algérie (BA) a adressé aux banques une nouvelle note relative à l’ouverture des comptes de trésorerie devise, publiée sur son site web. La note n° 02/2022, datant du 26 janvier 2022, et signée par le Directeur général des changes, Louaï Zidi précise les modalités de cette note. Laquelle intervient en application de l’article 4 du règlement n° 04-2020 du 15 mars 2020, relatif au marché interbancaire des changes, des opérations de trésorerie devise et aux instruments de couverture du risque de change.
Désormais, les banques «peuvent ouvrir des comptes de trésorerie devise, sur les livres de la Banque d’Algérie». «Ces comptes seront dédiés au traitement des opérations de trésorerie devise conclues entre banques pour leur compte ou pour le compte de leur clientèle, et sont soumis aux mêmes règles de fonctionnement et d’habilitation que celles régissant le compte trésorerie dinar», stipule le document. «Ces comptes fonctionnent de façon créditrice et ne doivent en aucun cas afficher une position débitrice», explique la même source. La Banque d’Algérie a, par ailleurs, noté que «le compte devise fonds propres continuera à être dédié à toutes les opérations propres à la banque», précisant que «les banques transmettront à la Banque d’Algérie (Direction générale des relations financières extérieures – DGRFE), la liste des personnes habilitées à le mouvementer». Les mécanismes de fonctionnement des comptes devise trésorerie seront détaillés par une note de la DGRFE, souligne la note.
Industrie pharmaceutique : Exportation de 50 millions d’euros de médicaments en 2022
Le ministère de l’Industrie pharmaceutique prévoit des exportations, à hauteur de 50 millions d’euros, de médicaments et de produits pharmaceutiques en 2022, a indiqué le ministre du secteur, Abderrahmane Djamel Lotfi Benbahmed. «Nous avions déjà des programmes prévisionnels d’importation, maintenant nous avons mis en place un programme prévisionnel d’exportation. Nous avons eu des promesses pour 50 millions d’euros d’exportation pour 2022. J’espère qu’on ira plus loin», a expliqué M. Benbahmed, le 2 février dernier, à la télévision nationale. Il a, néanmoins, souligné que l’exportation du médicament est une «affaire assez complexe» et qu’il s’agit aussi d’un «travail de fond» déjà entamé, notamment par la mise en place d’un dispositif réglementaire pour accompagner les opérateurs algériens. Le ministre a précisé, dans ce sens, que l’exportation comprend, entre autres, des problématiques intersectorielles inhérentes aux ministères du Commerce et des Finances, d’où la mise en place de comités mixtes.
«Ce dispositif permettra, à la fois, de transférer industriellement des produits pharmaceutiques et de se projeter à l’export pour les opérateurs locaux tout comme pour les multinationales», a expliqué M. Benbahmed. Par ailleurs, le ministre a fait savoir que le taux d’intégration locale a atteint les 62% en 2021, estimant que ce taux «atteindra ou même dépassera les 70% en 2022».