Brahim Bendaïra, directeur des œuvres universitaires de Aïn El Bey, à Constantine, l’un des établissements qui veille sur le respect du protocole sanitaire, affirme qu’il ne s’agit pas uniquement d’un problème «organisationnel», mais il est question de «civisme» et de «conscience» de l’étudiant.
Selon ses dires, ce problème de non-respect du protocole est plus souvent signalé au sein des résidences pour garçons que dans celles des filles. «Le masque est considéré par l’étudiant comme un facteur de contamination», ajoute-t-il.
«Après la reprise des activités pédagogiques le 30 janvier, Aïn El Bey a pris plusieurs mesures, dont la consécration d’une quarantaine de chambres de deux blocs pour l’isolement des cas suspects de Covid. Un pavillon pour les filles et un autre pour les garçons. Les chambres sont aménagées en individuel, dans des conditions exceptionnelles, avec des rotations de repas et en présence des médecins», a expliqué M. Bendaïra. Concernant les mesures exigées dans son établissement, il dira : «Il y a aussi l’acquisition de tests rapides pour les cas suspects.
Certes, il y a une pénurie de moyens pour les produits désinfectants, mais nous avons signé des conventions avec des établissements privés pour nous approvisionner en bavettes et produits désinfectants. Cela, sans oublier que le port de la bavette chez nous est obligatoire au restaurant ou ailleurs. L’étudiant doit être conscient de la gravité de la situation.» Malheureusement, ces mesures ne sont appliquées que dans quelques résidences à l’échelle nationale.