Bouira : Formation sur la sélection génétique des abeilles

15/10/2024 mis à jour: 01:22
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Photo : D. R.

«Cette journée de formation a pour objectif de préserver et développer les deux races algériennes d’abeilles, à savoir la tellienne et la saharienne qui sont de plus en plus menacées», a déclaré Mohamed Tali, président de l’Anap.

L’association nationale des apiculteurs professionnels (Anap), a organisé, dimanche, une journée de formation sur la génétique de l’abeilles et technique de sélection, au niveau de la salle des conférences du siège de la Chambre d’Agriculture de Bouira.

Des dizaines d’apiculteurs issus de la wilaya de Bouira et des wilayas limitrophes ont pris part à l’évènement. «Cette journée de formation a pour objectif de préserver et développer les deux races algériennes d’abeilles, à savoir la tellienne et la saharienne qui sont de plus en plus menacées », a déclaré Mohamed Tali, président de l’Anap.

L’atelier a été animé par Fantine Badeau, ingénieure française spécialisée en génétique des abeilles. «Je voyage en en Algérie pendant deux mois et j’en profite pour partager mes connaissances avec les apiculteurs dans différentes wilayas.

Aujourd’hui, à travers cette communication, nous nous sommes intéressés aux principes de la sélection appliquées à l’abeille ainsi que les grandes étapes du programme de sélection», dira-t-elle et d’ajouter que son objectif est de « simplifier et vulgariser le sujet complexe de la sélection génétique pour que chaque apiculteur puisse en tirer profit». Revenant aux fléaux qui touchent le cheptel apicole en Algérie, M. Tali tire la sonnette d’alarme.

«Des individus insoucieux ont introduit des reines d’abeilles notamment de la Libye et d’Egypte, porteuses de maladies qui peuvent décimer le cheptel apicole algérien», a-t-il déploré et d’ajouter que son association travaille en étroite collaboration avec sept universités algériennes pour sauvegarder ce patrimoine.

Sur ce sujet, Mme Cherifi, Dr au département de biologie de l’université Akli Mohand Oulhadj de Bouira, est un traitement prometteur de lutte biologique contre le parasite du Varroa. «Nous sommes en phase d’essais de ce traitement et les résultats obtenus sont satisfaisants», a-t-elle fait savoir.


 

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