Diplômée depuis 2010, Rym Boualem a choisi le métier de kinésithérapeute pour prendre en charge les sportifs. Elle avait exercé son métier d’abord dans le secteur public, avant de l’exercer dans son cabinet à Bou Ismail (Tipasa).
Rencontrée lors d’une réunion des femmes entrepreneures de la wilaya de Tipasa, Rym avait expliqué son aventure à l’assistance composée de femmes, en mettant l’accent sur les difficultés pour créer son entreprise. Elle avait bénéficié du soutien et de l’accompagnement de l’ex-Ansej de Tipasa, pour louer un local, l’aménager et l’équiper. Elle s’est spécialisée dans la consultation thérapeutique, la rééducation, la récupération et le massage au profit notamment des sportifs. «Il faut aimer le métier pour l’exercer, la kiné est un domaine très vaste qui exige une perpétuelle mise à niveau.
Toutes les spécialités médicales ont besoin de la kiné, nous indique notre interlocutrice, je propose même l’aquagym du moment que mon cabinet se trouve à proximité de la piscine communale de Bou Ismail. Dans le passé, j’avais travaillé avec plusieurs fédérations sportives nationales, j’avais accompagné des équipes nationales à l’étranger.» Rym reconnaît qu’en Algérie il existe plusieurs excellents kinésithérapeutes. Mme Boualem avait bénéficié des formations et des stages pratiques en France et en Suisse.
Maintenant, compte tenu de son activité, elle souhaite concrétiser son projet. Il s’agit de réaliser un centre de remise en forme plus spacieux par rapport à son cabinet actuel, d’où sa participation lors de cette réunion des femmes entrepreneures de la wilaya organisée par l’Anade (ex-Ansej) de Tipasa. Rym Boualem parle avec passion de son métier et les nouveaux métiers dans la kinésithérapie, tel le Tecar thérapie.