Le terrain n’a pas été récupéré pour un autre investissement, et ce, au moment où plusieurs projets sont bloqués et des demandes émanant d’investisseurs dorment dans les tiroirs, faute d’assiettes foncières disponibles.
Installé dans ses fonctions de wali de Blida il y a un mois, Brahim Ouchen sait-il qu’il y a dans la commune de Blida un grand abattoir communal de 12 000m² abandonné depuis une dizaine d’années, alors que le problème du manque de foncier bat son plein !
Situé à la cité populaire dite 13 Mai, fermé suite à une décision du wali de l’époque, car l’endroit où il est implanté est devenu urbain, causant tous types de nuisances aux riverains, il n’a pas été toutefois récupéré pour un autre investissement ou d’un projet d’utilité publique, et ce, au moment où plusieurs projets sont bloqués et des demandes émanant d’investisseurs dorment dans les tiroirs faute d’assiettes foncières disponibles.
Pire, même l’APC de Blida, propriétaire du terrain en question, n’arrive pas à lancer certains projets d’utilité publique sous prétexte qu’elle n’a pas de terrain où les abriter ! «J’ai soumis plusieurs demandes pour bénéficier d’une assiette foncière afin de concrétiser mon projet d’usine de confection de cahiers scolaires, en vain. Beaucoup de promesses, mais rien de concret à ce jour», regrette un imprimeur de père en fils.
«Du moment que c’est impossible de le récupérer pour la même activité (abattoir), car il est entouré de constructions habitables et demeurant une source de pollution et de mauvaises odeurs, il me semble qu’il serait intéressant de convertir l’endroit en un complexe sportif de proximité pour les nombreux jeunes de la cité populaire 13 Mai, lesquels manquent d’ailleurs d’attraction.
Une manière aussi de les détourner des fléaux sociaux», estime un élu de l’APC de Blida. La proposition de notre interlocuteur reste tributaire toutefois de la volonté de l’APC et des autorités locales à trouver une solution à ces 12 000 m² (bâtis) encore abandonnés… De son côté, un jeune investisseur en quête d’un foncier espère que les 12 000 m² en question soient morcelés pour les octroyer aux investisseurs. «Il y a des projets non polluants qui n’exigent pas de grandes assiettes foncières, comme les start-up par exemple.
Je pense qu’il est possible de morceler ce vaste terrain en une dizaine d’assiettes et les octroyer aux jeunes motivés et capables de créer de la richesse et de l’emploi, mieux qu’il reste dans un état pareil, n’apportant aucune plus-value ni à la collectivité et encore mois au Trésor public.» Ayant l’air motivé et travailleur, le nouveau wali de Blida trouvera-t-il une solution à ces nombreuses assiettes foncières abandonnées au moment où la ville des Roses ne cesse de sombrer dans une crise… foncière !?