Blida : L’éducation routière en débat

15/07/2023 mis à jour: 03:55
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La présidente de l’Association nationale des propriétaires des autoécoles,  Nabila Ferhat, a estimé lundi dernier à Blida que l’introduction de ce qu’elle qualifie de «l’éducation routière» dans le manuel scolaire est venue à point nommé pour sensibiliser les élèves sur les dangers de la route. 

Invitée par l’association locale des journalistes et des correspondants de presse dans le cadre de son forum, elle a estimé que le fait d’inculquer les notions du code de la route ainsi que le civisme routier à la nouvelle génération n’aura pour effet que de préparer des citoyens de demain conscients des dangers de la route lorsque les consignes et le code de la route ne sont pas appliqués. «Il est temps d’inculquer les valeurs citoyennes en rapport avec le code de la route à nos enfants. 

Cela contribuera, à coup sûr, à minimiser les accidents de la circulation, lesquelles ne cessent de causer de grosses pertes humaines», a-t-elle insisté. Et de poursuivre que l’introduction d’une matière relative au «bon comportement routier» dans les trois paliers scolaires a toujours figuré parmi les priorités de son association, et ce, vu son importance. Proposant l’édition de livres scolaires dédiés à la matière en question en trois tomes, et ce en fonction du niveau de l’élève, l’invitée du forum local des journalistes a estimé dans la foulée que le premier niveau doit être basé surtout sur le dessin pédagogique et les couleurs afin que l’enfant puisse facilement assimiler le message. 

«Je pense qu’il faut aussi penser à aménager des rues dédiées spécialement à la pratique des élèves de ce qu’ils apprennent à l’école dans le domaine du code de la route et de la circulation automobile», a-t-elle proposé. Par ailleurs, Mme Nabila Ferhat regrette toutefois l’existence d’auto écoles qui ne respectent pas le cahier des charges relative à leur profession, en assurant des cours à la légère et en proposant des tarifs bas, ce qui influe négativement sur la qualité de leur service. «Ce-non respect produira de futurs conducteurs incapables de conduire correctement, ce qui engendre l’augmentation des accidents de la route», a- t-elle regretté, ajoutant que le tarif réglementé et unifié est 34 000 da. 

L’invitée du forum a appelé les autos écoles à bien choisir les moniteurs et de respecter le volume horaire exigé afin d’assurer des cours de qualité et éviter les accidents de la route. Enfin, la présidente de l’Association nationale des propriétaires des auto- écoles a appelé les personnes désirant de conduire à choisir l’auto école jouissant d’une bonne réputation et possédant des moniteurs qualifiés. 
 

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