De nouveaux équipements destinés à améliorer la collecte et le transport des déchets et à assurer l’éclairage public ont été distribués aux établissements publics Mitidja Nadhafa et Mitidja Inara.
Il s’agit de la distribution, par le wali Brahim Ouchen, de 10 tracteurs équipés de remorques au profit de l’établissement public Mitidja Nadhafa, outre deux camions nacelles, un véhicule de transport et un autre de levage de matériel au profit de l’établissement Mitidja Inara.
Cette opération, 4e du genre, «s’inscrit dans le cadre de la poursuite des efforts de la wilaya pour l’amélioration du cadre de vie des citoyens, notamment concernant la collecte des déchets ménagers et l’éclairage public», a indiqué le wali à l’occasion.
Il a aussi souligné la contribution attendue de cette opération qui intervient à quelques jours du Ramadhan dans la prise en charge de la hausse des quantités des déchets durant ce mois par l’établissement Mitidja Nadhafa, d’autant que ces tracteurs sont fortement adaptés aux quartiers de la ville de Blida connus pour leurs petites ruelles et venelles.
Ces nouveaux équipements seront affectés aux communes accusant un manque en matériel d’enlèvement des déchets, notamment celles englobant des haouchs situés dans des zones reculées, a-t-il précisé.
Les équipements affectés à Mitidja Inara sont destinés à améliorer l’éclairage public au niveau des zones accusant un manque en la matière, a ajouté le wali. Il a assuré la poursuite de la distribution, dans les prochains jours, d’un autre lot de matériels au profit de ces deux établissements publics, dans le cadre du programme d’acquisition de 40 nouveaux camions de collecte des déchets.
Signalons que la wilaya de Blida a connu durant ces dernières années une croissance démographique sans égal. Cette nouvelle donne est le résultat de la création de nouveaux pôles urbains, notamment celui de Bouinan qui compte des milliers de nouveaux logements.
Dans cette forêt d’immeubles tentaculaires qui s’étend même sur le flanc de montagne, la gestion des déchets est à la limite de la négligence, sinon du laisser-aller. Les ruelles et venelles de la ville sont jonchées par les immondices et les détritus qui envahissent les moindres recoins. La ville est, pour ainsi dire, loin d’offrir aux nouveaux habitants un cadre de vie décent. AG et K. Saci