Située sur les hauteurs de Beni Amrane, Souiga est un véritable carrefour où se rejoignent des habitants de 17 villages. Son emplacement entre cinq communes, dont Tidjellabine, Thénia, Kaddara, Ammal, est un atout qui semble négligé dans l’élaboration des politiques de développement, estiment certains habitants. «Notre région mérite d’être érigée au rang de commune.
Sa dotation en projet structurants va profiter à tous les villages environnant», estime Nacer (44 ans), artisan. «Les autorités doivent y prévoir un lycée, car 40% des élèves scolarisés au niveau des lycées de Beni Amrane sont natifs de notre région», a-t-il expliqué. «Souiga compte un CEM, une annexe d’état civil, un centre de soins et un bureau de poste. Il y a aussi six écoles primaires dans la périphérie. La réalisation d’un lycée est devenue plus qu’indispensable pour éviter à nos enfants les longs déplacements», soutient Mohamed Charef, président d’une association qui œuvre pour la promotion du tourisme.
Rongée par l’oisiveté, la frange juvénile réclame la réalisation d’une salle de sport et l’ouverture de la maison de jeunes, fermée depuis plusieurs années. «Même l’ancien siège de la garde communal est livré à l’abandon alors qu’il peut être reconverti en salle de sport ou autre infrastructure qui sera bénéfique à la population», fulmine Djamel (42 ans), peintre de métier. Malgré les insuffisances, le P/APC parle d’un bilan positif. Dans une déclaration la semaine passée à la radio locale, il a affirmé que la commune a bénéficié de 58 projets d’un montant global de 71 milliards de centimes depuis le début de son mandat.
M. Boussaidi a fait état de 30 opérations (52 milliards) qui ont été lancées ou réalisées dans le secteur de l’éducation, 10 dans le secteur des travaux publics, 11 dans l’hydraulique.