Au premier jour, les sujets d’arabe et de physique étaient, selon les témoignages de certains candidats, «plus au moins abordables».
Début hier des épreuves du brevet de l’enseignement moyen (BEM). Il concerne quelque 800 000 élèves répartis sur 2967 centres. Au premier jour, les sujets d’arabe et de physique étaient, selon les témoignages recueillis à la sortie de certains centres d’examen, «plus au moins abordables». Mais, les candidats et particulièrement leurs parents étaient «agacés» par la charge du calendrier des épreuves.
Quatre matières étaient en effet au programme, à savoir l’arabe, les sciences de la physique et les sciences islamiques et civiques. «La journée est exagérément chargée», s’offusque la maman d’une candidate, pourtant excellente.
Selon certains parents, «cela aurait été plus intéressant et moins pénible pour les candidats de prolonger le nombre de jour». «Je me demande pourquoi on n’a pas consacré l’après-midi de mercredi à une des épreuves programmées aujourd’hui, en décalant l’épreuve de tamazight, destinée à un nombre limité d'élèves pour jeudi», se demande aussi un père qui attendait son fils à la sortie du centre d’examen.
Les candidats étaient plutôt stressés à cause des matières de l’après-midi, qui exigent un «apprentissage par cœur». «C’est trop chargé, malgré un faible coefficient», témoigne un groupe de candidats.
Logistiquement, toutes les conditions étaient réunies pour mettre les élèves dans un cadre confortable. La date des résultats a été dévoilée hier par le ministre de l’Education nationale, Abdelhakim Belabed. Elle est fixée au 25 juin, a-t-il annoncé lors de la conférence de presse animée lors du coup d’envoi de l’examen, donné depuis la wilaya de Tissimssilt. Au centre d’examen Hellas Fatima, où il a procédé à l’ouverture des enveloppes contenant les sujets de l’épreuve de langue arabe, le ministre s’est félicité des «bonnes conditions» ayant marqué le lancement des épreuves.
Il rappelle les «fermes mesures dissuasives» visant à lutter contre la triche et à assurer la crédibilité des examens scolaires nationaux. Il a cité, encore une fois, la mise en place, par le ministère de la Justice, d’une cellule de veille et de suivi dans chaque cour de justice, chapeautée par le procureur général et comprenant, en tant que membres, le directeur de l’éducation (DE) et les représentants des autorités sécuritaires et civiles.
M. Belabed précise que le phénomène de la fraude est en nette régression, et ce, depuis la session 2022. Il dit être conforté par «la coordination des efforts entre son département et les partenaires sociaux, dont les parents d’élèves». «Il s’agit d’une partie intégrante du secteur, dans l’objectif de contribuer à sa stabilité et au succès des examens scolaires nationaux», relève-t-il.
Evoquant le prochain examen, le baccalauréat, prévu à partir de dimanche prochain, le ministre rassure les candidats sur le caractère «abordable» des sujets. «Il est arrivé dans le passé que l’examen blanc soit plus difficile que l’examen lui-même», souligne-t-il.