Un homme a été tué dans la commune bruxelloise d’Anderlecht, connue par les autorités pour ses points de vente de drogue. Les tirs s’inscrivent dans le cadre d’un règlement de compte.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, un homme a été tué dans une fusillade liée au trafic de drogue dans la commune bruxelloise d'Anderlecht. Il s'agit de la troisième fusillade en trois jours dans cette commune, où se trouvent plusieurs points de vente de drogue connus des autorités.
Le bourgmestre d'Anderlecht, Fabrice Cumps, a dénoncé une "guerre des gangs pour le contrôle des territoires" de deal dans sa commune et a appelé à des renforts de police.
Selon les premiers éléments rapportés par les médias locaux, les tirs pourraient s'inscrire dans le cadre d'un règlement de comptes après les fusillades survenues ces derniers jours aux abords de la station de métro Clemenceau, dans la même commune.
Cette série de fusillades rappelle au nouveau gouvernement fédéral le fléau des violences liées au narcotrafic à Bruxelles, ville tout autant touchée ces dernières années qu'Anvers, principale porte d'entrée de la cocaïne sur le continent européen.
Le nouveau ministre de l'Intérieur, Bernard Quintin, a promis que le gouvernement appliquerait «la tolérance zéro face à toute forme de criminalité».