Béchar : Un «lifting» pour la ville

05/08/2024 mis à jour: 03:43
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D’importants travaux de réaménagement des places publiques et en particulier la réfection et agrandissements des trottoirs dans la quasi-totalité des trente quartiers de la ville de Béchar ont été lancés depuis un mois.

L’aménagement de nouveaux espaces verts, agrandissement avec embellissement des ronds-points avec installation tout autour de lampadaires lumineux en remplacement des anciens, touchés soit par la vétusté, soit par l’exigence de normes nouvelles. La largeur de certains trottoirs sur le long des rues a été rétrécie afin de permettre la fluidité de la circulation automobile et autres endroits agrandis avec installation de l’éclairage public. La source de financement de cette gigantesque opération menée ne provient pas d’un programme sectoriel mais d’un programme communal de développement (PCD). 


Comme les activités de l’APC sont gelées depuis presque un an par le wali de Béchar, celui-ci a décidé d’utiliser dans cette opération d’envergure 300 milliards de centimes restés immobilisés jusqu’ici par l’APC. 

Néanmoins, de nombreux citoyens déplorent que ces travaux, même s’ils génèrent des désagréments, notamment aux automobilistes, se déroulent en période de grandes chaleurs, soulignant au passage que les plants d’arbres implantés au milieu des allées en saison d’été ne résisteront pas à la chaleur étouffante. Quoiqu’il en soit, cette opération a aussi facilité le vol de câbles en cuivre, enfouis sous les trottoirs écrasés lors de l’enlèvement des débris par les engins de travaux publics. A l’exemple de vols de câble survenu au niveau du lycée El Achaari et de la direction de l’éducation sur le même itinéraire. 


Des actions menées par des délinquants à l’affût du précieux métal. En outres, les câbles sectionnés lors de travaux publics, les principaux organismes publics victimes de dommages subis de la part des entreprises intervenantes sont les services de Sonelgaz et Algérie Télécom qui n’ont de cesse de se plaindre. 

Cependant, il faut noter que la non-application d’un arrêté pris au milieu des années 2000 par un ancien wali de Béchar, faisant obligation aux entreprises qui interviennent sur la voie publique de devoir se concerter avec les organismes publics avant l’entame des travaux - et ce pour une meilleure efficacité et éviter les mauvaises surprises - demeure encore ignorée jusqu’ici. Un arrêté dont il serait salutaire de le réactiver. 
 

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