Les habitants d’un lotissement situé à l’endroit dit «zone bleue» ne savent plus à qui s’adresser pour déposer leurs doléances.
Le lotissement en question constitué de logements appelés «évolutifs» a été créé dans les années 1990 et actuellement abrite plus de 700 familles et ne semble pas avoir bénéficié depuis d’un aménagement décent et approprié car aujourd’hui ses infrastructures de base sont en état de détérioration avancée, selon les dires de ses habitants. Ces derniers signalent la dégradation continue des canalisations de l’AEP et du réseau d’assainissement qui sont liés à leur vétusté. Ses infrastructures installées depuis sa création provoquent aujourd’hui d’importantes fuites qui se déversent sur le sol.
De plus, ajoutent-ils, les ruelles de la cité ne sont pas carrossables et auxquelles il faut ajouter l’inexistence de l’éclairage public indispensable à la sécurité publique. Située à quelques kilomètres du centre de ville, la cité en question reste dépourvue de transport urbain à cause de l’absence d’aménagement adéquat, précisent-ils. Ces habitants protestataires n’ont pas manqué d’ajouter un autre fléau d’ordre sécuritaire.
Des locaux construits dans les années 2000 dans le cadre du programme présidentiel et situés à proximité de leurs habitations et abandonnés, ont été accaparés par des jeunes marginaux, ce qui engendre un climat d’insécurité. Les résidents réclament la visite inopinée du wali dans le but de constater l’état du lotissement afin de proposer un programme de réfection des canalisations en priorité, indiquent-ils.