Bande littorale plage de la Fontaine : Le bras de fer continue

15/04/2024 mis à jour: 20:00
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Le bras de fer entre l’association Cité des 136 logements (Résidence Ain Benian) et le le promoteur immobilier, qui a engagé des travaux sur la bande littorale, ne semble pas connaître encore son dénouement.

 La raison est que même soumis à une forte pression pour arrêter son ouvrage considéré comme «construction illicite» par l’association qui a alerté, à cet effet, toutes les autorités compétentes pour mettre fin à cette situation juridiquement inacceptable, selon elle, ce promoteur a poursuivi, fort  de ses certitudes, le plus normalement du monde, son entreprise en faisant émerger sur une zone sensible un bâtiment qui défi en apparence les règles urbanistiques devant protéger le paysage et l’environnement.

 Ce conflit, rappelons-le, dure depuis déjà quelques années, depuis exactement le jour où le promoteur en question a posé ses engins pour l’édification de son bâtiment. Forte elle aussi de son droit de dénoncer une construction hors normes sur le plan urbanistique et en violation flagrante des prescriptions environnementales les plus élémentaires, l’association Cité des 136 logements n’a eu de cesse de mettre devant leurs responsabilités toutes les instances concernées par ce problème, notamment les services compétents de l’APC de Ain Benian, de la daïra et de la wilaya.

 Ces requêtes formulées de manière constante et régulière et selon une démarche citoyenne ne souffrant d’aucun à priori, ont eu pour effet d’informer ces mêmes autorités pour une action administrative rigoureuse et conséquente tendant à pénaliser, selon la loi, une entreprise immobilière somme toute aléatoire. Devant le fait accompli observé par le promoteur qui a tenu à mener son projet jusqu’au bout malgré des rappels à l’ordre et même une mesure de démolition prise par le wali délégué de Tipasa, l’Association a tenu à renouveler ses revendications en sollicitant de nouveau la presse pour faire bouger les choses. 

Ainsi, dans sa dernière missive, elle rappelle que «la décision du wali délégué concernant la démolition de l’ouvrage a essuyé une fin de non recevoir de la part de la présidente d’APC pour des raisons incompréhensibles». Elle souligne de nouveau que cette construction «est non conforme au plan d’urbanisme et en totale infraction avec les lois d’urbanisme». Depuis 2020, ajoute-t-elle, ce cas d’atteinte à l’environnement a été dénoncé à plusieurs reprises, alors que les PV d’infraction et les arrêtés de démolition ont été signés. La question qui reste pour elle posée : pourquoi y a-t-il non exécution des décisions administratives.
 

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