Ballet lyrique Sérénade d’Aya au TNA : Hommage à la Palestine

18/02/2024 mis à jour: 02:40
APS
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L’ensemble des participants du ballet lyrique «Sérenade d’Arya»

Sérénade d’Arya, de Faïza Maameri, un ballet chorégraphique lyrique à plusieurs tableaux, a été présenté, vendredi à Alger, dans l’élan d’une belle randonnée onirique, à laquelle le nombreux public présent a pris part, savourant tous ses instants dans l’allégresse et la volupté. 

Accueilli au Théâtre national Mahieddine Bachtarzi (TNA), le spectacle néo-classique, mis en scène par Faïza Maameri sur un texte de sa plume, a passé en revue, plus de deux heures durant, toutes les catégories d’âges de l’Académie Profil, y compris celle réservée aux jeunes personnes aux besoins spécifiques, atteintes de trisomie 21. 

L’Académie Profil a d’abord mis en avant ses talentueux solistes dans une première partie dédiée au peuple palestinien, celui à Ghaza, notamment qui continue de subir la barbarie, les crimes de guerre et les génocides, lâchement perpétrés par les criminels et les terroristes de l’armée d’occupation sioniste. Après avoir solennellement ouvert la soirée avec les hymnes nationaux, de l’Algérie et de la Palestine et une chorégraphie d’exposition de l’ensemble des catégories participantes à cette grande soirée, le groupe d’enfants trisomiques, Koufiya (châle palestinien frappé d’un tissage de cases noires sur fond blanc) sur les épaules de chacun d’eux, a exécuté une danse dédiée à la Palestine, intitulée Et si ce n’était qu’un rêve. 

Dans leurs beaux accoutrements multicolores et leurs maquillages embellissant, les ballerines et les danseurs aux besoins spécifiques, Ritedj Guerah, Souhila Didous, Romeissa Zanoun, Leila El Mansari, Lydia Baz, Amine Larima, Youcef Bouhadji et Fodhil Aberkane, ont rendu une chorégraphie plaidant pour une «existence ouverte sur les autres dans la tolérance et la diversité culturelle et religieuse». Un duo de chérubines, Yanelle et Maria Saïdi, a ensuite brillamment interprété Cheddou Baâdkoum, une chanson patriotique du terroir culturel palestinien, appelant à la résilience, suivie d’un autre duo, des jeunes femmes cette fois-ci, Yasmine Jasmine et Rayane Bekhouche, soutenues au violon par Mohamed Sefra, dans l’interprétation de Zahrat El Madaïne de Fayrouz. 

Plusieurs tableaux animés par des enregistrements de la cantatrice lyrique italienne Giorgia Valbonesi, et une quinzaine de ballerines et de danseurs, se sont ensuite succédé sur la mythique scène du TNA, pour raconter la grande histoire d’Arya, une petite fille qui rêvait de devenir une grande star de la danse classique. La projection sur écran d’extraits de séances de répétitions de danse contemporaine et la présentation sur scène du ballet «Mémoires» dans le même registre de danse ont renseigné sur le parcours d’Arya qui passera, elle aussi, du classique au contemporain. 
 

Deux jeunes pianistes, Areslan Khalil Bouremma et Ritedj Debbache, ont, à leur tour, fait montre de toute l’étendue de leurs talents respectifs, à travers l’interprétation de quelques pièces classiques, pour que «Genèse», un autre ballet de Faïza Mammeri, annonce la fin du spectacle sous les applaudissements du public. En 2018, l’Académie Profil a été officiellement admise au Conseil international de danse de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco). 
 

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