L’avocat français des causes sahraouie et palestinienne, Gilles Devers, est décédé hier à l’âge de 68 ans des suites d’une longue maladie, a annoncé le Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS) dans un communiqué.
Après une lutte contre une maladie incurable, Gilles Devers, avocat et défenseur acharné des causes justes des peuples, s’est éteint dans la matinée d'hier 26 novembre 2024. Inscrit au barreau de Lyon depuis 1985, il était aussi chargé d’enseignement à l’Université Lyon 3, où il était habilité à diriger des recherches. Il était également rédacteur en chef de la revue Droit, déontologie et soins et auteur de nombreux ouvrages sur des thèmes juridiques variés.
Depuis plus de 30 ans, il s’est consacré notamment à la défense des droits des causes justes à travers le monde, en particulier celles concernant le Sahara occidental et la Palestine. Feu Devers a milité pour que le droit devienne un outil universel de justice et a activement saisi des juridictions comme la Cour pénale internationale (CPI) pour dénoncer des crimes de guerre, notamment en Palestine où l’entité sioniste mène une agression génocidaire depuis le 7 octobre 2023. Selon ses proches, M. Devers disait dans ses derniers jours qu’«il partirait l’esprit tranquille, ayant gagné les deux mandats d’arrêt de la CPI contre des responsables sionistes en novembre 2024 et les décisions de la Cour de justice de l’union européenne qui ont annulé les accords illégaux signés entre le Maroc et l’UE en octobre 2024».
En cette douloureuse circonstance, le CNASPS a rendu hommage au «lutteur infatigable aux côtés des victimes palestiniennes et sahraouies des tyrans impitoyables sionistes et makhzeniens»