Au moins 67 professionnels des médias ont été tués en 2022, soit une augmentation de 50% par rapport à l’année 2021, selon les Nations unies.
Dans un message à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse célébrée le 3 mai de chaque année, M. Guterres a souligné que «la liberté de la presse est le fondement même de la démocratie et de la justice. Grâce à elle, nous disposons de tous les faits dont nous avons besoin pour façonner notre opinion et dire la vérité aux détenteurs du pouvoir». Le chef de l’ONU a noté que «les journalistes et les autres professionnels des médias sont directement pris pour cibles (...), tandis qu’ils accomplissent leur travail d’une importance vitale». «Ils sont régulièrement harcelés, intimidés, faits prisonniers et maintenus en détention. Au moins 67 professionnels des médias ont été tués en 2022, soit une augmentation sidérante de 50% par rapport à l’année précédente. Près de trois quarts des femmes journalistes ont subi des violences en ligne, et une sur quatre a été menacée physiquement», a-t-il déploré, appelant à «cesser les menaces et les attaques» à leur encontre.