Arezki Annaris au Salon du livre de Béjaïa 2023 : Présentation du recueil de récit Synapses du Destin

17/07/2023 mis à jour: 10:00
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C’est de la fiction, mais il aborde l’éducation, la tolérance, la famille, les valeurs…Des sujets à réflexion. Des thèmes qui s’imposent. Synapses du Destin est le titre du recueil de nouvelles de Arezki Annaris, aux éditions Aframed et qui sera présent au Salon du livre prévu à partir du 19 juillet à Takariets, dans la wilaya de Béjaïa. 

Un titre «qui sème le trouble», comme pour son premier recueil de poésie La raison du cœur et le cœur de la raison. Les jeux de mot est un choix pour lui. Les thèmes abordés dans ce recueil dépassent Ihenouchène, son village natal d’Azeffoune, aussi l’Algérie, la patrie, à laquelle il tient tant. Mais on sent les couleurs locales pour s’élargir sur un plan universel. Les prénoms des personnages choisis et le contexte donné. Exemple de poème frappant quand on sait que l’auteur est devenu orphelin de mère au moment où il a franchi le seuil de l’école : «Après un veuvage, exigé par le destin, Une forêt de questions pousse dans ma tête. 

Que faire des petits et chers orphelins, Maintenant que le deuil surplombe les fêtes  ? Terminer mes lendemains, en célibataire, ou bien  tenter un nouveau remariage ?Y aurait-t-il une femme qui remplacera la mère de mes enfants, sans nuire à notre ménage ? » Il a un regard lointain avec un départ, bref, local, proches de chez -lui. Il y a de tout dans ce recueil, des critiques, des observations sur une «société qui pointe le danger de l’ignorance, les failles de l’éducation au sein des établissements et de la famille».
 

Histoires

«Avec cette œuvre philosophique, la plume magique du poète saura-t-elle vous guider vers la lumière et vous laissera-t-elle entrevoir un monde meilleur comme il le souhaite ? Vous laisserez-vous charmer en lisant jusqu’au bout ces magnifiques récits et refermerez-vous ce livre rempli d’espoir ? 

A vous de faire voyager ces belles idées universelles, car leur destin est entre vos mains !», écrit Adila Katia, auteure et ancienne chroniqueuse dans sa présentation de ce recueil. Un recueil qui offre aux lecteurs quatre histoires. «Les quatre nouvelles ne se limitent pas, pourtant, à peindre des situations de vie maghrébine quotidiennes, des intrigues familiales surtout, elles franchissent les frontières de la couleur locale pour s’élargir sur un plan universel», écrit dans sa préface l’Italienne Rosa Chichi, professeure titulaire de langue et littérature française dans un lycée linguistique. Elle est passionnée par la langue française, surtout par la poésie francophone et la littérature maghrébine contemporaine. L’ignorance et les failles de l’éducation sont évoquées dans le recueil, mais dans chaque texte, elles sont suivies par leurs antonymes. 

Un choix de l’auteur. Les thèmes choisis, âmes de ses écrits, en montrant les deux principales facettes de la vie, la négative et son contraire, servent à chacun à se situer. Il est passionné du verbe, lui qui se dit ne pas être littéraire et casse d’ailleurs les règles des poèmes. Il est convaincu que l’écriture «n’est pas l’apanage des littéraires». 
 

Il fait un parallèle extraordinaire entre ses deux passions, l’écriture et son métier de formation. A bien réfléchir, avait-il dit lors à une réponse à un média, il n’y a point de contradiction entre l’une et l’autre, au contraire, elles se complètent. «Le chantier propice à l’inspiration.» 

L’auteur, 66 ans, est en effet un ancien cadre dans le BTP. Une autre passion que les poèmes et le verbe. Il a préfacé plusieurs ouvrages littéraires et poétiques ainsi que traduit de tamazight au français. 

 

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