Après trois journées du championnat de Ligue 1 : «Courte vie» aux entraîneurs !

14/09/2022 mis à jour: 09:30
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Partout dans le monde, le parcours des entraîneurs reste souvent tributaire des bons ou des mauvais résultats, toutefois, les clubs croient à la stabilité et au travail à long terme. En Algérie, la fonction du coach ne tient généralement qu’à un fil, voire à rien. On a pu le vérifier encore une fois. 

En effet, après seulement trois journées, de nombreux clubs de la Ligue 1 ont vu leur entraîneur débarqué, sans sursis. Le week-end dernier a été fatal pour le désormais ex-coach du MC Alger, le Bosnien Farouk Hadzibegic au terme du match nul de son équipe en déplacement face au RC Arbaâ (0-0).

 Il paye cash la mauvaise entame de saison du Doyen avec seulement deux points récoltés sur les neuf possibles. L’équipe avait été battue lors de la première journée par la JS Saoura (0-2) avant de concéder deux nuls respectivement face à l’US Biskra (0-0) et le RC Arbaâ (0-0). 

Le pire, c’est que le MCA et la JSK sont les seules formations à ne pas avoir encore réussi à marquer un seul but dans ce championnat. La direction mouloudéenne joue désormais la montre pour engager un nouvel entraîneur, qui pourrait fort bien être un local. Faruk Hadzibegic n’est pas le seul entraîneur étranger à quitter un club en ce début de saison. 

Le coach suisse José Riga a vu son expérience à la tête de la JSK prendre fin. Il a été forcé à quitter son poste à la suite de la troisième défaite de suite de son équipe face à l’USM Alger (0-1). L’équipe avait également perdu ses premières confrontations respectivement face à l’ASO Chlef (0-1) et le CS Constantine (0-1). 

Un troisième entraîneur a dû écourter son séjour du côté du NC Magra, il s’agit de Azzedine Rahim. Le jeune technicien a dû jeter l’éponge juste après la défaite de son équipe, à domicile, devant l’ES Sétif (0-1). Avant ces trois entraîneurs, la barre technique de la formation du MC Oran a dû changer de main avec le départ d’Abdelkader Amrani. L’équipe est aujourd’hui drivée par l’enfant du club, Omar Belatoui. Gageons que les entraîneurs qui viennent de quitter ces quatre formations de la Ligue 1 ne seront pas les derniers et d’autres vont leur emboîter le pas. 

La «survie» d’un entraîneur dans un club algérien s’apparente plus à un exploit qu’ à autre chose. Souvent, il est victime de la pression des supporters ou les humeurs des dirigeants. Pour le projet que devra mettre en place ce même technicien, il faudra peut-être repasser !... 
 

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