La date sera-t-elle annoncé ce week-end ou au plus tard en début de semaine ? Tout retard aura aussi des incidences sur le déroulement normal de la scolarité.
L’incertitude persiste toujours quant à la date exacte de la prochaine rentrée scolaire. Lors de sa dernière sortie médiatique, le ministre du secteur, Abdelhakim Belabed, n’a annoncé aucune date pour la rentrée des classes des élèves des trois paliers de l’enseignement. La confusion est totale dans l’esprit des parents. La date sera-t-elle annoncée ce week-end ou au plus tard en début de semaine ? Tout retard aura aussi des incidences sur le déroulement normal de la scolarité.
Lors de l’ouverture d’une rencontre nationale consacrée à la préparation de la formation qualifiante des enseignants d’anglais de la 3e année primaire à Alger, le ministre s’est contenté de dire que «les dates de la rentrée scolaire pour les élèves seront annoncées prochainement», sans donner le moindre détail ou une échéance précise. Il a précisé néanmoins que «toutes les dates ont été bien étudiées afin de permettre à toutes les catégories d’encadrer les élèves et aux membres de la famille éducative de rejoindre leurs postes pour une rentrée sereine».
Dans ce contexte, Messaoud Boudiba, porte-parole du Cnapeste, a déjà réclamé la nécessité de fixer une date pour la rentrée scolaire, d’éviter les retards, proposant le 5 septembre prochain comme date pour le retour de près de 11 millions d’apprenants à l’école.Boualem Amoura, président du Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation (Satef), a déclaré que «le calendrier des employés administratifs et des enseignants fixe la reprise du travail respectivement les 28 et 31 août», sans évoquer la date de la prochaine rentrée scolaire, ce qui a conduit à l’amplification de la rumeur, exacerbée par l’ambiguïté entourant certaines dossiers sensibles, tels que l’emploi, l’encadrement pédagogique, la réception des infrastructures de base et autres, surtout après la circulation de fausses informations sur les réseaux sociaux indiquant que la date de la rentrée scolaire sera le 18 septembre prochain. De son côté, le député Al Baraa Bengrina, du parti islamiste El Bina, a exigé que le ministre de l’Education révèle la date de la prochaine rentrée scolaire.
Dans un message publié sur sa page Facebook, il a déclaré que «le retard dans l’annonce d’une date précise pour le retour des élèves à l’école alimenterait les rumeurs sur le degré de préparation du ministère de l’Education nationale». Il a ajouté que «les familles algériennes vivent cette situation dans un état de confusion». Les déclarations du ministre de l’Education, loin de tranquilliser, a eu comme effet d’amplifier la polémique, notamment sur les réseaux sociaux où chacun y va de son interprétation.
Certains mettent en évidence le fait que cette date doit être déterminée à l’avance, car elle a beaucoup de liens avec les vacances des familles, leurs déplacements, et leurs préparations financières, morales et psychologiques.
D’autres donnent une autre explication concernant le flou entretenu autour de la date de la rentrée, justifiant cela par un gros déficit sur le marché des fournitures scolaires, dû à la délivrance tardive des licences d’importation qui ont été remises à un groupe de revendeurs.
Pour les pédagogues, il n’y a pas de place à l’improvisation. Il s’agit de planifier les choses, prendre le temps de les organiser. Il ne faut pas attendre la veille de la rentrée pour tout chambouler ! A en croire echoroukonline.com, «toutes les données disponibles indiquent que la prochaine rentrée scolaire sera reportée à la dernière semaine de septembre, plus précisément la période entre le 21 et le 25 septembre».
La même source attribue le décalage de cette date à la nécessité «de réunir les raisons de son succès, en finalisant toutes les démarches associées, qu’il s’agisse d’encadrement pédagogique et administratif, de mise à disposition d’équipements et de structures de base, de l’équipement des écoles en tableaux électroniques, de fourniture de manuels en nombre suffisant, en plus d’achever complètement la réhabilitation et la restauration des écoles durement touchées par les incendies qui ont éclaté dans certains wilayas comme El Tarf, Souk Ahras et Sétif».