Dans plusieurs communes de la wilaya de Blida, l’automne de cette année demeure exceptionnel. Et pour cause, les robinets sont souvent à sec, ce qui crée colère et déception de la population par rapport à la gestion de l’Algérienne des eaux.
A El Affroun, à l’ouest de la wilaya de Blida, plusieurs cités restent sans eau pendant neuf jours, insiste une habitante à la cité des 550 logements sociaux. N’ayant pas d’autres alternatives pour satisfaire son foyer en eau, elle a décidé d’installer deux autres nouvelles citernes. «Je possède trois citernes de 1000 litres chacune. Elles tiennent dix jours maximum.
C’est ce qu’il faut faire pour avoir l’eau dans les robinets tous les jours», a-t-elle trouvé comme solution. Même constat à Boufarik. Depuis environ une année, rien ne va plus dans la distribution de l’eau potable à Boufarik. Ce problème a surgi lorsqu’on a commencé à ouvrir les vannes une fois tous les trois jours, alors qu’avant c’était quotidien, nous dit-on.
Un résidant de la cité des 314 logements participatifs témoigne à ce sujet : «Depuis la restriction en eau, la pression a beaucoup baissé. Ceux qui habitent dans les trois derniers étages ne sont pas bien servis et sont contraints d’acheter des tonneaux d’eau ou, faute de moyens financiers, se dirigent vers la mosquée pour s approvisionner. «Ce phénomène de restriction touche malheureusement pratiquement toutes les localités de la wilaya. Pendant ce temps-là, l’Algérienne des eaux ne donnent pas de réponses convaincantes à la population.
Et cette dernière espère que le jour de la livraison de la station de dessalement de l’eau de Fouka 2, soit dans les meilleurs délais pour mettre un terme à son calvaire au quotidien. Récemment, le ministre de l’Hydraulique a souligné, lors de sa récente visite à Blida, qu’il était partiellement du projet de transfert d’eau à partir de la station de dessalement de l’eau de mer de Fouka 2 vers le grand Blida, d’ici à la fin de l’année en cours.