Demain soir (22h00), le stade Hocine Aït Ahmed, à Tizi Ouzou, abritera l’affiche de la 6e journée du groupe G des éliminatoires de la Coupe du monde, à savoir Algérie-Mozambique. C’est un match à 6 points. Les deux formations se partagent la tête du groupe avec 12 points chacune.
Pour rappel, les Verts ont battu le Mozambique au match aller. Le rendez-vous de demain revêt une importance capitale pour la sélection dirigée par Vladimir Petkovic qui, en un temps record, a rebâti une sélection compétitive, une machine à gagner. Elle l’a prouvé durant la première partie des éliminatoires entamées par une défaite (1-2) face à la Guinée au stade Nelson Mandela à Baraki. Il s’est tout de suite ressaisi.
La suite, tout le monde la connaît. L’équipe nationale a enchaîné les victoires comme on enfile les perles. Sa prise en charge du groupe est teintée de professionnalisme, de discipline (dans le jeu) et de rigueur sur tous les plans. D’ailleurs l’équipe est à son image.
Calme, maîtrise technique sereine, confiante en ses capacités avec un self-contrôle qui contraste avec un passé dont beaucoup ne veulent pas faire le deuil. Sa marque de fabrique : ne pas se presser, tisser la toile, fatiguer l’adversaire grâce à la grosse technique de la composante qu’il a choisie et faire la différence dans les moments forts de sa domination qui se matérialise par des buts bien préparés.
Ce groupe de joueurs dirigés par Vladimir Petkovic a, automatiquement, mis la barre très haut. L’exigence qu’impose son statut a suivi. Pour la première fois depuis qu’il est à la tête des Verts, le sélectionneur s’est invité dans le débat de la programmation des matchs. Il a pointé du doigt l’horaire du coup d’envoi choisi par le Botswana (c’est son droit) et le feu vert accordé par la CAF. C’est un débat qui doit être pris en charge par les présidents des fédérations.
La CAF laisse le choix aux équipes qui reçoivent de jouer entre 14h et 22h. Celui qui reçoit fixe l’horaire de la rencontre. Ce débat a fleuri vendredi au Botswana. Nos joueurs ont souffert de la chaleur suffocante, du jeûne qu’ils ont observé et bien d’autres pépins. Malgré cela, ils se sont imposés (3-1) après une timide première mi-temps.
Les commentaires étaient différents. Ils ont le mérite d’exister présentement lorsqu’ils ne couvrent pas de mauvaises intentions. Le football algérien ne s’est pas encore débarrassé de ses démons, comme l’atteste la campagne de calomnies orchestrée par les mêmes esprits indigents qui ont pris en otage le football algérien depuis des années.
Ils ont surfé sur des images de joueurs avec une petite bouteille d’eau à la main au bord du terrain. Ils relèvent d’un chapitre qui n’a rien à voir avec le football. Nos voisins de l’Ouest se sont délectés de ce bazar. Heureusement que ces tristes individus n’ont plus aucune emprise sur la sélection et la fédération. Les deux sont en train de rétablir la situation à leur profit.
La première joue bien. Lorsque son rendement n’est pas celui attendu, souhaité, cela est souligné. Sans plus. Elle déroule, cela plait et les marques de soutien affluent. La fédération sans faire de bruit fait un grand travail en direction de la sélection.
Sans oublier les grandes avancées réalisées dans le domaine des relations avec les institutions (CAF-FIFA). Une victoire demain face au Mozambique qui sera suivie, espérons-le d’une autre contre le Botswana à domicile, lors de la 7e journée propulsent les Verts sur la voie royale.