Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a reçu l’historien français Benjamin Stora, a annoncé, hier, la présidence de la République dans un communiqué.
Lors de cette audience, Stora a remis au chef de l’Etat un message écrit du président français, Emmanuel Macron. «Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a reçu l’historien français Benjamin Stora, en visite en Algérie pour assister à la célébration du 60e anniversaire de l’indépendance, qui lui a remis, à cette occasion, un message écrit du président français, Emmanuel Macron», lit-on dans le communiqué, cité par l’agence APS.
La Présidence algérienne n’a pas donné de détails sur la teneur du message du président français adressé à son homologue algérien. Le président Emmanuel Macron a appelé, lundi dernier, au «renforcement des liens déjà forts» entre la France et l’Algérie dans une lettre adressée à son homologue Abdelmadjid Tebboune à l’occasion du 60e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie.
«L’anniversaire des 60 ans de l’indépendance de l’Algérie, le 5 juillet 2022, est l’occasion pour le président de la République d’adresser, par une lettre au président Tebboune, ses vœux au peuple algérien et de dire son souhait que se poursuive le renforcement des liens déjà forts entre la France et l’Algérie», a indiqué la Présidence française dans un communiqué. «Il y réitère, en outre, son engagement à poursuivre sa démarche de reconnaissance de la vérité et de réconciliation des mémoires des peuples algérien et français», a ajouté l’Elysée.
Après la publication du rapport de l’historien français Benjamin Stora, en janvier 2021, Macron s’est engagé à faire des «actes symboliques» pour tenter de réconcilier les deux pays, mais exclut «repentance» et «excuses» à propos de la colonisation française.
A titre d’exemple, en septembre 2018, un an après son élection, Emmanuel Macron reconnaît que le mathématicien communiste Maurice Audin est mort sous la torture de l’armée française en 1957 et demande «pardon» à sa veuve.
En mars 2021, Emmanuel Macron a reconnu que l’avocat et dirigeant algérien Ali Boumendjel avait été «torturé et assassiné» par l’armée française pendant la Guerre de Libération en 1957. A l’époque, l’assassinat de Ali Boumendjel avait été maquillé en suicide.