L’Université d’Alger 1 Benyoucef Benkhedda a organisé dimanche une conférence scientifique sur «La cybersécurité». Cette conférence s’est déroulée en présence de représentants de la Cour suprême, de la Cour des comptes et des différents corps de sécurité, avec la participation de spécialistes et d’experts du domaine.
A cette occasion, le recteur de l’Université d’Alger 1, Farès Mokhtari, a indiqué que cette conférence scientifique s’inscrivait dans le cadre des efforts de l’université visant la conscientisation sur «l’importance de la cybersécurité, face aux défis croissants auxquels sont confrontés les particuliers et les entreprises dans le monde numérique».
De leur côté, les représentants de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) et du Service central de lutte contre la cybercriminalité, le commissaire de police, Belkhiri Amine, ainsi que l’officier principale de police, Saidani Walid, ont mis en relief les efforts des mêmes services en matière de «protection et de lutte contre la cybercriminalité», à travers les «campagnes de sensibilisation, le renforcement de la coopération en collaboration avec différents secteurs, la formation d’enquêteurs spécialisés en matière de lutte contre ces crimes, la formation spécialisée en matière d’analyse et d’exploitation des preuves numériques, ainsi que la formation de base au niveau des écoles de police».
S’agissant du cadre législatif et juridique concernant la lutte contre ce type de crimes, le commissaire de police, Belkhiri Amine, a passé en revue les différentes lois algériennes relatives à la lutte contre les crimes liés aux technologies de l’information et de la communication ainsi que «les types de crimes affectant les systèmes de traitement automatisé des données et les infractions facilitées par les technologies de l’information et de la communication, notamment les fake-news, l’escroquerie en ligne et les atteintes à la sécurité et à l’ordre public».
Pour sa part, le commissaire principal de police, Saidani Walid, a évoqué les diverses «menaces et cyberattaques portant atteinte à l’économie, à travers les virus, le piratage et les attaques électroniques», ainsi que les cas de menaces cybernétiques, notamment «la diffusion de logiciels malveillants, les fausses pages et le e-commerce».
De son côté, le professeur en information et communication à l’université d’Alger 3, Ammar Abderrahmane, a souligné les objectifs des cyberguerres notamment «l’espionnage et la propagande», proposant une stratégie médiatique à même d’y faire face.