Bien que l’automne s’installe peu à peu et que les écoliers ont repris le chemin de l’école, les noyades n’ont pas cessé, tous les estivants n’ayant pas déserté les plages. Ainsi, un baigneur a disparu depuis jeudi dernier.
Il s’offrait d’ultimes plaisirs de la mer bien que celle-ci était démontée et que le drapeau rouge flottait pour signaler le danger. Il était avec cinq compagnons à Rachgoun, côté ouest, commune de Béni-Saf. Vers 17h, ils ont été piégés par les flots devenus plus remuants.
Les pompiers qui les ont secourus déplorent la disparition de la sixième personne, un jeune originaire de la wilaya de Tlemcen, âgé de 19 ans. Ce n’est que samedi, en début d’après-midi, que la mer a décidé de rendre sa dépouille mortelle. Rappelons que la saison estivale sera close à la fin du mois. De fait, sachant que les plages sont de moins en moins fréquentées, et malgré la surveillance, il y a moins de personnes pour signaler un cas de baigneur en danger, ce qui devrait inciter les baigneurs d’arrière saison à la prudence.
Enfin, un autre drame est survenu ce vendredi, à 8h30, celui-là en terre ferme, à Hammam Bou Hadjar. Alertés, les agents de la Protection civile sont venus au secours d’un malade mental âgé de 60 ans. Il était déjà mort, pendu à l’aide d’une corde attachée à un pin maritime jouxtant le Centre de repos des moudjahidines. Une enquête judiciaire est ouverte par la police.