Le jardin public du chef-lieu de wilaya s’est brusquement ébroué pour faire honneur à une semaine de floralies et de savoir-faire artisanal, lui dont la création remonte au milieu du XIXe siècle, avec la fondation de la ville.
Ainsi, à la faveur de la Journée mondiale du tourisme correspondant au 27 septembre, il s’est vivement extrait de la torpeur qui l’enveloppe depuis deux décennies : son théâtre de verdure, qui égayait les longues soirées d’été et le rappelaient épisodiquement au bon souvenir des Témouchentois, n’est plus qu’un nostalgique souvenir.
La manifestation, qu’il abrite sous ses vénérables arbres et le long de ses allées, a attiré la foule qui attendait impatiemment l’ouverture des grilles d’entrée. Kamal Merabi, le coordinateur de l’événement, est au four et au moulin entre les exposants pour l’essentiel des pépiniéristes et des artisans de différentes spécialités : floriculture, arboriculture, plantes médicinales, culinaires et artisanat local. Certains exposants sont venus d’Oran, Mostaganem, Saïda, Blida et Aïn Defla.
Par ailleurs, pour impliquer davantage la population, un concours du meilleur balcon fleuri est lancé. En outre, entre 15h et 17h, sur un espace en plein air, un intervenant viendra entretenir les passionnés des plantes sur un sujet en relation de leur centre d’intérêt. Signalons la présence d’un stand de la direction de la formation qui s’est invitée en vue de contribuer à une meilleure prise charge des espaces verts par les communes et des autres institutions.
En effet, les agents chargés de ces espaces ne sont capables d’assurer que l’arrosage alors que l’entretien des lieux nécessite la maîtrise, outre le jardinage, de plusieurs savoirs faire tels que la petite maçonnerie, la petite soudure, menuiserie, etc., pour effectuer les légères réparations ne devant pas nécessiter l’intervention d’un spécialiste, cela d’autant que les finances des communes ne peuvent pas toujours soutenir la dépense. Ils doivent pouvoir réparer une balançoire, un banc, consolider une brique qui brinquebale, etc.
Car, de petite réfection non effectuée à une autre qui la suit, les espaces de détente deviennent infréquentables Aussi, une formation de cinq mois, répartie en plusieurs sessions, est proposée en faveur des agents affectés aux jardins et espaces verts, dans différentes spécialités afin de les installer dans la polyvalence. Assurément une bonne idée.