Affaire du match USM Alger - Renaissance sportive de Berkane : La FAF monte au créneau

23/04/2024 mis à jour: 22:12
8655

24 heures après le non-déroulement de la rencontre USM Alger–Renaissance Berkane comptant pour la demi-finale aller de la Coupe de la Confédération, tous les regards sont braqués sur la ville du 6 Octobre, dans la périphérie du Caire, et siège de la CAF, pour être fixés sur la décision que rendra l’instance faîtière du football continental après le non-déroulement de la première manche du derby maghrébin. 

Les dernières heures ont été bercées par des informations contradictoires. Le traitement de cette affaire ne paraît pas facile. 

Beaucoup de mesures et de règles n’ont pas été respectées par l’instance continentale et ses différents représentants présents dans nos murs au moment des faits (le commissaire et le coordinateur du match, les arbitres, un membre de la commission interclubs qui servait d’interface entre la CAF, les deux clubs et la FAF). Dimanche avant l’heure du match (20h), ce dernier a été destinateur d’une lettre de la FAF lui signifiant que les messages adressés à l’USMA et la FAF ne sauraient être considérés comme des documents officiels car ils étaient impartiaux et incomplets. 

Dans la foulée, la Fédération a exigé de la CAF la transmission dans les plus brefs délais (dimanche en début de soirée) de la décision motivée conformément à ce que stipule l’article 117 du code disciplinaire de la FIFA, qui ouvrira la voie au passage à l’acte, c’est-à-dire aller au Tribunal arbitral du sport (TAS) basé à Lausanne en Suisse. La CAF a été sommée de transmettre dans les meilleurs délais la décision motivée. Une fois en possession de ce document, la FAF ira plaider son dossier à Lausanne. 

Sur un autre plan, la FAF ne tardera pas à prendre langue avec la commission d’éthique de la FIFA pour dénoncer les dépassements de la CAF en matière de non-respect des règlements et statuts des instances continentales et internationales. 

Affaire à suivre.

 

Copyright 2024 . All Rights Reserved.