La Confédération africaine de football (CAF) a sévèrement sanctionné le sélectionneur de la Tanzanie, Adel Amrouche, après avoir été saisie par la Fédération royale marocaine de football (FRMF), suite aux propos qu’a tenus le coach de la Tanzanie concernant le président de la FRMF, Fouzi Lekjaa, et son influence sur les décisions que la Confédération prend en faveur de la fédération qu’il dirige.
Pour rappel, avant la rencontre Maroc-Tanzanie (3-0) disputée mercredi à San Pedro en Côte d’Ivoire, Adel Amrouche a dénoncé «l’influence que Fouzi Lekjaa sur la CAF lors du choix de l’horaire des matchs, à l’instar de ce qui est arrivé lors de la rencontre Tanzanie- Maroc en éliminatoirede la Coupe du monde 2026, initialement prévue à 15 heures et qui a été décalée à 20 heures, sans que la Fédération tanzanienne ne soit consultée et bien d’autres choses que tout le monde connaît en Afrique».
Ces propos ont fait mal au président de la FRMF, surtout qu’ils faisaient suite à l’incompréhension de l’entraineur algérien de la Tanzanie surpris par le revirement de sa fédération sur le choix initial d’effectuer le stage de préparation en Algérie, avant qu’il ne soit délocalisé en Egypte. Hier, un responsable de la Fédération tanzanienne a informé Adel Amrouche de la sanction prononcée contre lui par la CAF et, dans la foulée, lui a annoncé la résiliation de son contrat (limogeage).
Pour rappel, la CAF s’est saisie de la plainte de la FRMF et a actionné le jury disciplinaire qui sans écouter l’intéressé sur ce lui reproche la Fédération marocaine l’a suspendu 8 matchs.
Dans la décision qu’il lui a tranmis, le 19 janvier 2024, le jury disciplinaire lui a rappelé qu’il disposait de 3 jours, après la notification, pour qu’il l’informe de ce qu’il compte faire (introduire ou pas un recours) et 7 jours pour transmettre son recours.
Après, il aura le temps de porter son affaire devant les juridictions compétentes, en la matiere, de la FIFA pour «licenciement abusif». Assurément, Adel Amrouche a été victime du fait du prince.