Vingt et une (21) personnes sont décédées et 675 autres ont été blessées dans des accidents de la circulation survenus ces 48 dernières heures dans plusieurs wilayas, selon un bilan de la Protection civile. A Tindouf, il a été enregistré 3 morts et 1 blessé, suite à une collision entre un véhicule et un camion sur la RN50 dans la commune Oum El Assel.
Trois personnes sont décédées dans un accident de la route survenu hier dans la wilaya de Saïda. L’accident s’est produit sur le CW 36 au niveau de la commune Youb, dans la wilaya de Saïda, suite à une collision entre deux véhicules. Les éléments de la Protection civile sont intervenus sur le lieu de l’accident où ils ont procédé à l’évacuation des corps des victimes vers la morgue de l’hôpital local.
Ces tragiques événements ont fait resurgir une nouvelle fois le débat sur le phénomène des accidents de la route qui enregistre des taux élevés, malgré les campagnes de sensibilisation menées régulièrement par les autorités compétentes. De son côté, la Gendarmerie nationale a annoncé des chiffres alarmants : 63 morts et 263 blessés dans 165 accidents de la route recensés la semaine dernière.
«Le facteur humain demeure la principale cause de ces accidents en raison du non-respect du code de la route». D’autres causes sont aussi évoquées : l’imprudence (excès de vitesse), non-ralentissement dans les virages, distractions comme l’utilisation du téléphone portable, manger, ou ajuster la radio, fatigue au volant, défaillances mécaniques (pannes de freins, pneus usés, problèmes de direction...) et des accidents provoqués par les piétons.
En 2023, les accidents de la route ont tué 1836 personnes et blessé 78 597 autres, sur 63 940 accidents au niveau national, selon les données de la Protection civile. Ainsi, les accidents de la route représentent un véritable fléau, causant des pertes humaines et matérielles inestimables chaque année. Les routes deviennent le théâtre de tragédies quotidiennes.
Les conséquences des accidents de la route sont désastreuses. D’abord, il y a l’impact humain : des vies sont fauchées prématurément, laissant des familles dans le deuil et la désolation. Les survivants peuvent être gravement blessés, subissant des handicaps physiques et psychologiques à long terme.
Ces blessures entraînent non seulement une douleur personnelle immense, mais aussi une pression sur le système de santé, déjà débordé, et des coûts élevés en soins médicaux, en rééducation et remise en forme. Ensuite, il y a les répercussions économiques.
Une étude d’évaluation sur les accidents de la route initiée par le ministère des Transports a pu conclure que leur coût économique représente 1,4% du produit national brut (PNB) du pays. Les accidents de la route engendrent des pertes financières considérables, que ce soit en termes de dommages matériels, de pertes de productivité ou de coûts liés à l’indemnisation des victimes.
De plus, les infrastructures routières endommagées nécessitent des réparations coûteuses et fréquentes. Au-delà des chiffres, c’est le tissu social qui est profondément impacté : la perte de proches et les traumatismes bouleversent et fragilisent le lien social. Face à ce drame, des mesures de prévention et de sensibilisation sont essentielles. Améliorer l’état des routes, renforcer la législation en matière de sécurité routière et promouvoir «une conduite responsable» sont des actions indispensables pour réduire ce fléau et protéger la vie de milliers de personnes chaque année.