Des centaines de souscripteurs au programme de l’AADL 2 de la wilaya de Bouira ont exprimé leur mécontentement concernant leurs décisions d’affectation.
Pour faire entendre leur voix, ils ont organisé, la semaine passée, des rassemblements de protestation devant les sièges de l’AADL et de la wilaya. «Comment obliger un souscripteur de la daïra de M’Chedallah par exemple à s’installer à Sour El Ghozlane, à 70 kilomètres de son lieu de travail ?», a déclaré Kamel Chermali, représentant des souscripteurs.
Déterminés à aller jusqu’au bout de leurs revendications, les protestataires ont adressé une requête au ministre de l’Habitat, dans laquelle ils dénoncent à nouveau ce qu’ils qualifient «d’affectations abusives et délocalisation forcée».
Ils ont par ailleurs réitéré leur rejet des dernières décisions d’affectations tout en avançant leurs arguments. «La plupart d’entre nous vivons dans des conditions sociales et familiales difficiles. Nous obliger à habiter loin de nos familles et lieux de travail est inacceptable.
Nous avons également relevé que l’ordre chronologique de plusieurs souscripteurs n’a pas été respecté». «Leurs premiers choix ont été tout simplement ignorés», lit-on dans le document.
En outre, les plaignants exigent l’annulation complète des dernières décisions d’affectation de logements, ainsi que la réorientation des bénéficiaires vers des logements vacants situés dans leurs circonscriptions respectives. «En cas d’indisponibilité de tels logements vacants, nous proposons l’inscription d’un programme spécial de logement, à l’instar de ce qui a été fait dans d’autres wilayas.
A défaut, nous sollicitons notre inclusion dans le programme de l’AADL 3 en tenant compte de nos cas prioritaires», suggèrent-ils.