A quelle vitesse un avion risque-t-il l’aquaplaning ?

14/01/2023 mis à jour: 15:03
AFP
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A l’instar des voitures ou des camions, les avions sont également sujets au phénomène d’aquaplaning

En cas de fortes intempéries, les avions risquent l’aquaplaning. Ce phénomène varie en fonction de l’intensité de la pluie, de la pression des pneus et de la vitesse de l’appareil.

A l’instar des voitures ou des camions, les avions sont également sujets au phénomène d’aquaplaning.

Cette perte d’adhérence se produit lorsque l’eau sur la piste ne peut pas s’évacuer rapidement. Elle forme une couche entre les pneus et le sol. Pour les avions, tout comme les autres véhicules terrestres, le risque d’aquaplaning est influencé par trois facteurs : la vitesse, la pression des pneus et la quantité d’eau.

Une formule mathématique réduit le risque

Les pneus des avions sont gonflés à une pression bien supérieure (presque multipliée par cinq) à celle des voitures, ce qui réduit le risque d’aquaplaning, mais il existe toujours. En calculant la vitesse de l’appareil et la pression de ses pneus, une formule mathématique (9 fois la racine carrée de la pression des pneus) permet de calculer le risque d’aquaplaning sur un avion. Par exemple, pour une pression de 1620 kPa (kilopascal) , un aéronef risque de faire de l’aquaplaning à partir d’une vitesse de 255 km/h environ si la piste est mouillée.

Des mesures de sécurité 
en place

Pour réduire le risque d’aquaplaning, les pneus des avions sont équipés de sillons et les pistes des aéroports sont rainurées pour faciliter l’évacuation de l’eau. Cependant, en cas de pluies torrentielles, une couche d’eau peut malgré tout se former entre le pneu et le sol.

Lors de très fortes intempéries, certains appareils sont donc cloués au sol. Il est aussi important de noter que, dans le processus de certification d’un avion, les pneus ne sont pas soumis à des tests spécifiques d’aquaplaning.

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