80e anniversaire de la création de la JSMT : Grandiose fête des «habbachs» en ville

08/04/2023 mis à jour: 06:15
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Photo : D. R.

Exceptionnelle saison 2022/2023 que celle que livrent actuellement la JSMT, ses staffs et surtout son merveilleux public, pour l’essentiel, une jeune génération qui n’a pas connu les anciennes gloires de l’équipe qui constituaient la fierté de la capitale du Sersou, Tiaret.

Célébrer une date symboliquement, le 80e de sa création le 7 avril 1943 a été un évènement inattendu pour les quidams que nous sommes après avoir fait partie d’un de ses comités.

Il y avait avant-hier, jeudi, en soirée une marée humaine déployant drapeaux sous des chants au pied de la source référence locale, Ain Kerma et au-delà sur l’esplanade des martyrs, là où se trouve la stèle du martyr, chantre de la musique Algérienne, Ali Maachi, un symbole qu’arborent les Tiarétis comme pour s’identifier à son combat.

Un splendide tableau en cette veillée du 15e jour du ramadhan qui a donné du piquant et de fortes sensations au cœur de la ville. Une fête de sons et de lumières qu’est venu corser un craquage digne des plus grandes galeries qui a valu le déploiement d’un dispositif sécuritaire impressionnant.

Et pour cause, une fête qui intervient à un tournant décisif de l’équipe qui ira croiser les crampons avec un sérieux outsider, le CR Témouchent.

Bien qu’ayant perdu deux précieux points face au concurrent direct, le SC Mécheria, la JSMT du duo Ait Mouloud Mourad – Mohamed Ousmane reste sur une série de 13 matchs sans défaites. A la 23e journée, la JSMT n’a perdu que deux rencontres et son baroudeur se nomme Bouchoucha avec 11 buts. Ce drenier n’ayant pas été aligné pour des raisons disciplinaires mais le club a perdu au change vu l’expérience et la vista de ce jouer.

L’occasion pour rappeler qu’au-delà des dates et des hommes qui ont façonné le destin de cette équipe, d’illustres hommes méritent d’etre cités car ce sont eux qui ont été à la base de la création de ce club, une première fois en 1945 puis une deuxième fois en 1947 du fait de l’imposition de textes colonialistes scélérats.

Après que le premier club à majorité de colons, le Galia Sport Tiaretien fut créé pour en demeurer une décennie durant vint l’avènement d’un club local fait par et pour les indigènes d’alors. Club formé par de jeunes nationalistes d’alors qui n’avaient pas beaucoup d’attache avec l’association des oulémas comme on tente de le faire croire.

C’est ainsi que le nom de la JSMT s’est confondu avec les Ait Abderrahim dont Abderrahim et Ahmed le président dont l’ex stade municipal portait son nom, les Douma Larbi, les Bouabdelli Mohamed Ould Amari, homonyme d’une autre Bouabdelli Mohamed presque tous issus du Racing Club de Tiaret. « Naissance le 7 Avril 1945 (dépôt de dossier auprès de la sous-préfecture situé rue Beaupetre rappelle notre ami Amar Belkhodja.

Un comité dans lequel on retrouvera des personnes qui ont marqué de leur empreinte cette naissance à l’exemple de Boukhalfa Ahmed, Layachi Abdelkader, Ait Abderrahim Hamou et Benamar Ahmed, Hamou Benmoussa, Skander Yazid, Belguidoum Abdelkader, Belguitoun Benaissa, Boumaaza Djillali, Feknous Abdelkader, Kharoubi Mohamed et Ouadhah Mohamed.

On ne va pas dans ces colonnes faire l’historique d’un club mais rappeler à l’occasion de cet anniversaire que huit décennies après sa création, l’équipe en dépit des masses qu’elle fait chavirer n’a pas encore glaner de titres à même de redorer le blason d’un club pour lequel se sont sacrifiés beaucoup d’autres hommes pour que vive l’actuelle équipe et surtout son jeune public avide de sensations fortes.

Devrait -on faire fi des prouesses des feu Laribi Abdelkkrim le gardien international volant dit « le chat », Benferhat Tahar, le roc du Sersou, les frères Braik alias les quatre frères Banus, les six frères Skander, les frères Kadda, les frères Mehenni, Souidi, tete d’or et la liste est longue Est-ce la bonne saison à l’aune d’une course poursuite effrénée que conduisent des banlieusards derrière l’étendard ES Benaknoun.

A l’issue de cette rencontre de ce samedi face au CRT se précisera d’avantage si cette cuvée 2022/2023 aura ou non le privilège de regagner l’élite qu’elle a quittée en 1992 au terme d’une saison cauchemardesque. 

 

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