L’instance présidentielle du Front des forces socialistes (FFS) a dévoilé, lundi, la composante du nouveau secrétariat. Le nouveau staff est composé d’une cinquantaine de membres, une première dans l’histoire du parti.
Pourquoi ce choix ? «La composante de la nouvelle équipe est un brassage et une complémentarité entre l’expérience des uns et le sang neuf des autres. Dans notre choix, nous avons accordé une importance notable à la représentation des jeunes compétences et à la junte féminine.
Évidemment, l’engagement militant, la représentation nationale et la disponibilité en toutes épreuves sont des éléments déterminants dans la désignation de cette nouvelle équipe dirigeante», justifie Hakim Belahcel, coordinateur de l’instance présidentielle du FFS. Ainsi, selon lui, la direction du parti veut «insuffler une véritable dynamique au sein de nos rangs militants» en prévision du sixième congrès ordinaire, dont la tenue est prévue au début de l’automne prochain.
Qualifiant l’étape actuelle de «cruciale dans l’existence du parti», Hakim Belhacel estime que cette nouvelle équipe a été choisie selon «des critères bien précis». «Il s’agit là d’une échéance statutaire interne, qui requiert l’engagement et la mobilisation de tous nos effectifs militants à l’échelle nationale.
C’est dans cette perspective capitale pour la pérennité de notre parti que nous avons choisi un nouveau staff dirigeant, qui satisfait aux critères chers au parti, à savoir la représentation des jeunes, de la junte féminine et les différentes régions du pays», affirme-t-il. Ce nouveau secrétariat, ajoute-t-il, «aura comme mission prioritaire de veiller au rassemblement de nos énergies éparpillées et de réunir les conditions organique, politique et logistique pour le succès de ce congrès, qui se veut être unitaire, représentatif et historique».
La direction du parti, enchaîne-t-il, «est animée d’une forte détermination et conviction de réunir toutes les conditions idoines pour faire du prochain congrès national un moment politique historique de rassemblement, d’union et de convivialité, qui va permettre au FFS de confirmer son rang naturel comme locomotive du combat démocratique dans le pays».
Ces assises, rappelons-le, devaient se tenir en 2018. Mais elles ont été retardées à plusieurs reprises en raison d’une succession de crises internes, marquées par des événements violents qui se sont produits au siège national du parti.
La lutte pour le contrôle de l’appareil du FFS s’est poursuivie plusieurs mois et a même conduit au blocage du parti durant toute l’année 2019. La tenue, en 2020, d’un congrès extraordinaire, qui a débouché sur l’élection d’une nouvelle instance présidentielle, n’a pas pour autant mis fin aux tiraillements internes qui se sont exacerbés, notamment à l’approche des dernières élections législatives et locales.