Il y avait beaucoup d’émotion et de retrouvailles, hier, au complexe Sider El Hadjar à l’occasion de la célébration de son 53e anniversaire, coïncidant avec son inauguration et la première coulée de fonte, un certain 19 juin 1969.
Grandiose, l’événement est une première et l’hommage rendu au premier staff ayant assisté il y a 53 années à sa mise en service aussi. En effet, il y avait plusieurs anciens cadres dirigeants et ouvriers, dont Lotfi Manâa, le directeur général de Sider El Hadjar, a voulu leur rendre hommage à travers une reconnaissance publique, en présence des autorités locales et du président du groupe Imetal Tarek Bouslama qui a fait un long trajet pour y prendre part.
Les yeux larmoyant, ces vieux retraités se sont succédé devant l’assistance pour témoigner de leur gratitude et surtout de lancer une offre de service gratuite à l’adresse des dirigeants de Sider El Hadjar à toute fin utile. «Si vous avez besoin de nous, notre compétence, vieille de plusieurs dizaines d’années, est au service de la relance de Sider El Hadjar. N’hésitez pas», ont lancé à l’unanimité les anciens sidérurgistes de l’ex-Société nationale de sidérurgie (SNS).
Emu, le wali d’Annaba était présent à cette cérémonie. Il était même rassurant voire certain que l’avenir du plus grand complexe sidérurgique d’El Hadjar est prometteur. «Je tiens cette certitude au terme de la dernière réunion interministérielle où le premier ministre Aïmene Benabderrahmane était certain quant à l’avenir de Sider El Hadjar», a affirmé Djameleddine Berimi qui, lui-même, a été honoré lors de cette rencontre, conviviale à plus d’un titre. Rappelons que l’histoire de Sider El Hadjar remonte à la période coloniale jusqu’à nos jours.
De la Société nônoise de sidérurgie (SBS) qui a été chargée en 1958 de réaliser un haut fourneau et ses annexes jusqu’à Sider El Hadjar en 2016 en passant par plusieurs mutations et un partenariat avec ArcelorMittal, malheureusement douloureux. Un long parcours qui a fait de ce complexe une des belles histoires de l’industrie algérienne.